Collection(s) : Fondations
Paru le 25/06/2014 | Cartonné 366 pages
traduit du japonais par Odilon Grevet | adapté et corrigé par Dimitri Pawlowski et Elsa Guerzoni
Sanshiro, jeune expert en arts martiaux, arrive trop tard pour sauver son père, karatéka renommé, de la mort. Ce dernier, présenté comme le meilleur combattant au monde, vient d'affronter un adversaire qui lui a porté un coup mortel. Sanshiro découvre à côté du corps de son père un oeil de verre, perdu par le tueur durant le combat. L'assassin est donc borgne !
Commence alors pour Sanshiro une course à travers le monde sur sa moto rouge, pour retrouver cet homme mystérieux, affrontant à chaque fois des adversaires plus terribles les uns que les autres...
Né Toyoharu Yoshida en 1940 à Kyôto, il arrête ses études en 1958 pour devenir peintre d'ukyo-e mais part pour Tôkyô en 1959 pour aider son frère aîné Tatsuo Yoshida. Le jeune Toyoharu s'essaye alors aussi au manga et prend, pour l'occasion, le pseudonyme de Ippei Kuri.
Après avoir fondé le studio Tatsunoko Production, Ippei Kuri connaît le succès dans l'animation mais n'en oublie pas pour autant sa passion du manga et crée Judo Boy, en 1969 avec son frère Tatsuo. L'intégrale de la série est regroupée entre vos mains.
Dans les années 70, sous la plume de Kuri, le succès de Tatsunoko ne se dément pas avec les oeuvres cultes telles que Gatchaman (La Bataille des Planètes), Casshan, Hacchi, et bien d'autres.
Il devient le troisième président de Tatsunoko Production en 1987, poste qu'il occupera jusqu'en 2005.
Né en 1932 à Kyôto, Tatsuo Yoshida commence très jeune par dessiner pour des journaux de Kyôto. Il débute sa carrière de mangaka à Tôkyô. Suite au succès de Ninja Butai Gekkô, il demande à ses 2 frères de venir l'aider. En 1962, les trois frères fondent le studio Tatsunoko Production, qui passe rapidement du manga à l'anime. Le studio produit sa première série animée Uchu Ace, trois ans plus tard. Les succès s'enchaînent avec Mach Go Go Go (Speed Racer), ou encore Hakushon Daimaô (Robert dans la Bouteille).
En 1972, il gagne le Shogakukan Manga Award pour Minashigo Hacchi.
Il décède en 1977 après avoir complètement révolutionné le monde du manga et de l'animation.
