Rayon XIXe et XXe siècles
L'affaire Dreyfus : l'iniquité, la réparation : les principaux faits et les principaux documents. Vol. 1. Les faits, l'iniquité

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 223 pages
Poids : 370 g
Dimensions : 16cm X 23cm
ISBN : 978-2-36500-003-1
EAN : 9782365000031

Les faits, l'iniquité


Quatrième de couverture

« Je n'emporterai pas ce secret dans ma tombe ! »

Sans l'héroïsme du colonel Picquart, Dreyfus n'aurait peut-être jamais quitté le bagne. Picquart, responsable du célèbre « service des statistiques » (terme assez étonnant pour désigner le service du contre-espionnage), découvre un jour la preuve de l'innocence de Dreyfus. Lui qui pourtant baignait dans l'antisémitisme culturel de son temps, n'admet pas que la condamnation d'un innocent ne heurte pas la conscience de ses supérieurs hiérarchiques.

C'est à Louis Leblois, l'ami d'enfance et l'avocat, qu'il offre toute latitude pour agir. Louis Leblois, fils d'un célèbre pasteur protestant libéral de Strasbourg, grande figure de la République (il refusa de parler allemand durant l'occupation prussienne), et auquel George Sand confia l'instruction « religieuse » de ses enfants, est également un homme de conscience.

C'est à lui que l'on doit l'aspect public que revêtit ce qui devint véritablement l'affaire Dreyfus. Durant douze ans, Leblois en fut l'infatigable artisan, en un temps où défendre Dreyfus impliquait de risquer sa vie, refusant par principe toute rémunération et toute récompense, déclinant jusqu'à la Légion d'honneur qu'on lui proposera au terme de son combat.

Lire le texte de Leblois - que Théolib a décidé de rééditer en six volumes -, c'est également être invité (presque obligé) à méditer le politique, à questionner l'ensemble des rouages qui font que la République est comme menacée par elle-même, par les rouages du pouvoir, par le non-droit toujours possible, par un ensemble d'intérêts presque impossible à décrypter...

Beaucoup de livres sont parus sur l'affaire Dreyfus. À tous ces ouvrages, parfois sérieux et parfois fantaisistes, nous préférons les sources.

Elles témoignent - mais seule la lecture permet de le déduire - que s'il y a eu un « petit » traître (Estherazy), s'il a existé un faussaire admiré (le colonel Henry), le véritable traître était situé bien plus haut, dans les rouages du pouvoir - et peut-être plus bas encore, dans le domaine de la conscience.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Louis Leblois