Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 177 pages
Poids : 800 g
Dimensions : 19cm X 26cm
ISBN : 978-2-9574915-3-7
EAN : 9782957491537
L'affaire du Bois bleu
les innocents de La Guerche
Quatrième de couverture
La seule « erreur judiciaire » dont une femme a été victime en France, depuis 1945
Le 4 novembre 1965, dans un bois que les habitants de La Guerche appellent le Bois Bleu, le corps de Georges Segrétin, banquier, est découvert, calciné, dans une 2CV, par deux bûcherons. La France est en émoi. Une enquête, bâclée par deux policiers qu'on dénomme sur place les Incorruptibles, va mener en prison, pendant 43 jours, le gendarme Jules Barrault et Monique Case, la femme de René Case, photographe à la Guerche. Il faudra toute la rigueur et l'indépendance de Georgette Chouvelon, Juge d'instruction, pour reprendre tout à zéro et permettre d'identifier le vrai coupable : Ernest Rodric, un cultivateur endetté. L'affaire du Bois Bleu devient et reste pour toujours celle de Monique la Diabolique. C'est à ce jour la seule erreur judiciaire connue qui a concerné une femme en France, depuis 1945. Et pas n'importe quelle femme : une élégante, une femme libre, qui conduit sa DS et sait piloter un avion, une femme de commerçant, une « étrangère »...
Écrit et composé à partir des archives judiciaires de l'affaire, des témoignages des enfants du couple Case, des 11 photos que le célèbre Gérard Géry( Paris Match) prit sur place et qui n'avaient jamais été publiées, de cartes postales collectionnées, l'Affaire du Bois Bleu intéressera tous ceux qui se passionnent pour les erreurs judiciaires, la vie quotidienne en France dans les années 60, ces oublis et négligences qui peuvent parfois vous emmener en prison alors que vous êtes innocent ! Également retrouvés et reproduits dans l'ouvrage, les articles de presse ou interviews - que Le Monde, Détective, Elle ou Cinq Colonnes à la Une consacrèrent au procès et aux protagonistes de ce fait divers -apportent un éclairage instructif sur la difficile réhabilitation des victimes, quand le mal a été fait.
Combien de temps faut-il pour que l'ordre se mette autour des choses comme l'écrivait Raymond Radiguet à la fin du Diable au Corps ? Se met-il d'ailleurs de lui-même autour des choses ?