Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 192 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 21cm
EAN : 9782912534064
Quatrième de couverture
Pastiche du "Comte de Monte-Cristo" d'Alexandre Dumas, ce roman est la transposition incisive et humoristique de l'histoire de la grande entreprise pétrolière de la République, de sa naissance en Algérie jusqu'à sa chute après l'OPA hostile. Sur fond de conflits internationaux (Les Malouines, la guerre du Golfe, la guerre civile en Angola et au Congo), de crise économique et de changements de gouvernement, de lutte d'influence, de concurrence industrielle et d'intérêts commerciaux, cette grande saga nous conduit de Libreville à Taïwan. Elle nous dévoile les rouages des machineries mal contrôlées de la multinationale et le ballet de ses dirigeants successifs : inconséquences, ambitions personnelles et privilèges, rivalités internes, argent facile, coucheries variées, pouvoir, magouilles et corruption. Du détournement de fonds à des fins de politique intérieure à l'abus de biens sociaux pour sauver des entreprises amies, rien ne manque à cette vision à la fois burlesque et réaliste.
Le Groupe nous est décrit de l'intérieur : clandestin, le lecteur emboîte le pas au mystérieux Edmond Dantes, cadre dégommé poursuivant inlassablement sa revanche, à travers négociation de permis d'exploration pétrolière, plates-formes de forage et raffineries. Les plus hauts responsables politiques, François et Jacques, les ministres Roland et Edouard, les PDG Pinkfloch, Jeffrey Macintosh et Chéri des Marées deviennent ici des acteurs de western tour à tour aventuriers, truands, justiciers. Et le méchant Sire Veine tire les ficelles.
La critique est vive et s'attache à toutes les catégories : que ce soit les politiques impliqués dans un trafic souterrain de technologie nucléaire surpris par la CIA, que ce soit les cadres supérieurs grassement payés et protégés qui profitent impunément de leur confortable situation en fermant les yeux, ou les chefs d'Etats africains subventionnant la vie politique de la République, le portrait est sans indulgence, tout à la fois drôle et effrayant.