L'Afrique est-elle incapable de s'unir ? : lever l'intangibilité des frontières et opter pour un passeport commun

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 664 pages
Poids : 1158 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782747522564

L'Afrique est-elle incapable de s'unir ?

lever l'intangibilité des frontières et opter pour un passeport commun

chez L'Harmattan

Collection(s) : Interdépendance africaine , Etudes africaines

Paru le | Broché 664 pages

Public motivé

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préface Joseph Ki-Zerbo | avec la collaboration de JonasRano, Mathieu Mounikou, Atsutsé Kokouvi Agbobli et al.


Quatrième de couverture

L'exploitation du continent africain, la colonisation, les ingérences multiples, l'allégeance alimentaire ont pu perdurer en Afrique grâce à l'absence d'unité. Face aux différents problèmes tels que la crise de l'endettement, l'absence de sécurité alimentaire et sanitaire, le clientélisme, la fin de l'Etat patrimonial, les échecs au niveau de l'amélioration de la productivité, l'impossible industrialisation, etc., les solutions passent nécessairement par une volonté réelle et profonde des Africains de s'organiser collectivement. Existe-t-il des repères collectifs ? Certainement, pourtant personne ne veut lever l'intangibilité des frontières, encore moins s'organiser pour faire émerger une monnaie commune ou un passeport commun. L'Afrique n'arrive-t-elle à s'unir que sur ses désaccords ?

Sans organisation et actions collectives sur le continent, c'est un monde sans les Africains qui est en train de se dessiner. On ne peut donc continuer à parler d'éradication de la pauvreté, de la suppression de la dette, de la nécessité d'une croissance durable et de bien-être pour les Africains sans parler d'interdépendance et de solidarité, ni de ceux qui ne souhaitent pas voir les amis de l'Afrique former un réseau.

Etre incapable de s'unir, c'est organiser collectivement, le suicide collectif du continent. S'organiser collectivement, c'est assurer l'avènement d'une diplomatie nouvelle à savoir : l'influence sans la puissance.

Au cours du XXIe siècle, l'Afrique sera-t-elle capable de construire collectivement cette interdépendance émergente ?