Rayon Orfèvrerie, joaillerie, horlogerie d'art
L'âge d'or de l'orfèvrerie parisienne : au temps des princes de Valois

Fiche technique

Format : Coffret
Nb de pages : 412 pages
Poids : 2868 g
Dimensions : 33cm X 25cm
EAN : 9782878440638

L'âge d'or de l'orfèvrerie parisienne

au temps des princes de Valois

Chez Faton

Paru le
Coffret 412 pages
préface Danielle Gaborit-Chopin
texte français revu par Jean-Claude Garreta
Tout public

Quatrième de couverture

Sous le règne de Charles VI, l'orfèvrerie, comme l'enluminure, connaît un âge d'or que l'on doit au mécénat fastueux et au raffinement extrême des princes de Valois, oncles du souverain, les ducs de Bourgogne, de Berry, de Bourbon et d'Anjou.

L'orfèvrerie parisienne produit alors deux chefs-d'oeuvre incomparables, le Calvaire du roi Mathias et, deux ans plus tard, le Petit Cheval d'or offert par Isabeau de Bavière à Charles VI. En dehors d'une monographie sur le Petit Cheval d'or, il n'existait pas d'ouvrage récent sur l'orfèvrerie en ronde-bosse, avec décor émaillé, pratiquée par les orfèvres parisiens au sommet de leur art.

Éva Kovács, grâce à une étude complète des sources d'archives et des autres grands joyaux de l'époque, a identifié le maître auteur du calvaire, l'orfèvre parisien Herman Ruissel. Au terme de ses recherches, elle a rédigé un ouvrage qui, partant du Calvaire du roi Mathias Corvin, présente ensuite l'ensemble des oeuvres majeures de cette époque aujourd'hui identifiées, et enfin l'histoire de la technique de l'orfèvrerie jusqu'à la pratique du grand joyau émaillé sur or en ronde-bosse, et qui montre aussi les conditions dans lesquelles les orfèvres exerçaient leur métier.

Éva Kovács est décédée avant que son livre rédigé en hongrois fût publié.

L'ouvrage était attendu par tous les grands musées, les bibliothèques, les historiens et les amateurs d'art fascinés par les raffinements de l'orfèvrerie gothique.

Sa publication en français est le fruit d'une collaboration entre la maison d'édition Balassi de Budapest et les éditions Faton.

Biographie

Historienne d'art, Éva Kovács (1932-1998) commença sa carrière en 1956 comme conservateur au département d'Art moderne du musée des Beaux-Arts de Budapest, où elle s'occupait de la peinture française des XIXe et XXe siècles tout en poursuivant ses recherches universitaires sur le Manteau royal hongrois du roi saint Étienne, confectionné en 1031. Dans les années 1960, elle se consacra à l'art médiéval et plus particulièrement à l'orfèvrerie romane et aux émaux méridionaux subsistants, d'une quantité étonnante en Hongrie. Devenue la spécialiste hongroise de l'orfèvrerie médiévale, elle fut chargée en 1977 par le gouvernement hongrois d'authentifier et de rapporter en Hongrie la Couronne, le Manteau de saint Étienne et les autres insignes royaux qui étaient jusque-là gardés aux États-Unis à Fort Knox.

À partir des années 1970, à l'Institut des recherches de l'histoire de l'art de l'Académie des sciences de Hongrie, tout en écrivant le présent ouvrage, elle s'est employée, à la suite de Percy E. Schramm, à recueillir et à systématiser l'ensemble des monuments de la première dynastie des rois de Hongrie. Ses articles consacrés aux ouvrages de l'orfèvrerie du Moyen Âge, et ses importantes études sur l'héraldique et sur l'histoire du costume ont paru dans des catalogues et des périodiques. Éva Kovács était membre du Corpus des émaux méridionaux, et en 1983 docteur ès sciences de l'histoire de l'art de l'Académie des sciences de Hongrie.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Éva Kovács

Nouvelles de Hongrie