Rayon Histoire de la littérature
L'Amérique latine dans la Nouvelle revue française

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XVII-748 pages
Poids : 765 g
Dimensions : 14cm X 21cm
EAN : 9782070761821

L'Amérique latine dans la Nouvelle revue française

Chez Gallimard

Collection(s) | Les cahiers de la NRF
Paru le
Broché XVII-748 pages
avec la collaboration de Nicole Aboulker, Anne Husson, Gustavo Guerrero et al.
préface Edouard Glissant
Public motivé

Quatrième de couverture

En 1909 André Gide et ses amis s'aventurent dans un projet éditorial qui aspirait à réconcilier l'individuel, le national et l'universel... «Car il faudrait enfin comprendre que ces trois termes se superposent et qu'aucune œuvre d'art n'a de signification universelle qui n'a d'abord une signification nationale, n'a de signification nationale qui n'a d'abord une signification individuelle.» Depuis, La Nouvelle Revue française est restée le témoin des illusions, égarements et tragédies d'un siècle qui s'est refermé sous les signes de l'information, des échanges et du métissage.

Auprès des fondateurs, Valery Larbaud avait veillé à ce que l'Amérique latine et sa littérature soient connues en France, ayant traduit, analysé et préfacé les principaux auteurs de l'entre-deux-guerres. Plus tard, Roger Caillois fera connaître l'œuvre de Jorge Luis Borges, Octavio Paz et bien d'autres, avant que le «boom» des années soixante et soixante-dix ne s'impose comme l'expression écrite d'une région du monde qui depuis le seizième siècle a occupé une place particulière dans l'imaginaire des Français. Ainsi, des poèmes, contes, extraits de romans et essais des plus importants écrivains latino-américains ont été publiés à côté de chroniques et de notes d'auteurs français qui ont assuré leur traduction et réception en France. Pendant plus de quatre-vingts ans, La Nouvelle Revue française n'a cessé de se faire l'écho de récits de voyages, des arts, des sciences sociales et de la littérature de l'autre monde. Les récents dossiers consacrés à l'«Amérique latine, trente ans après», ainsi que ceux sur Cuba et le Mexique, confirment la foi dans la puissance de la parole écrite qui avait été proclamée comme le but de la revue par l'un de ses anciens directeurs : nous devrons «... nous sauver deux fois, d'abord des autres, ensuite de nous-mêmes. Et c'est peut-être le plus ardu qui restera pour la fin».

Fernando Carvallo

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