L'Apocalypse du pangolin

Le monde du futur antérieur ?

Ce livre relève de ce que les anglophones appellent fantasy. En France, on parlerait plutôt de récit d'anticipation ou de science-fiction, sans doute également de narration post-apocalyptique.

Le hasard a voulu qu'il me soit envoyé alors que nous entrions dans une période assez étrange, durant laquelle le lendemain était marqué comme rarement du sceau de l'incertitude.

En ce temps-là, on entendit beaucoup parler d'un petit être bien inconnu dans nos contrées, toutefois évoqué le 19 mars 1986 par un certain Pierre Desproges, qui présentait alors ses excuses au Pangolin, ayant eu le mauvais goût d'écrire un jour que le petit du Pangolin s'appelait Toto, alors que - comme il l'apprit plus tard - son prénom n'était autre que Gérard.

C'est ainsi que l'ouvrage fut surnommé par l'éditeur L'Apocalypse du Pangolin, titre qui peu à peu s'imposa comme étant le titre du livre.

L'Apocalypse du Pangolin est aussi un voyage initiatique, dans une société ne connaissant plus guère que des communautés aux traits marqués, invitant le lecteur à rechercher l'humain au-delà des appartenances. C'est également un brillant essai d'anthropologie religieuse.

L'illustration de couverture est une peinture originale de Jomy Cuadrado, auquel je n'aurais jamais imaginé demander un jour de peindre un Pangolin.