Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 141 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-7178-6804-3
EAN : 9782717868043
L'artillerie dans les guerres de contre-insurrection
Quatrième de couverture
Attentats-suicides, embuscades, prises d'otages, engins explosifs improvisés, actes de piraterie sont les modes opératoires de guérilla caractérisant les guerres de contre-insurrection. Appelées aussi conflits de 4e génération, elles ont éclaté en Afghanistan, au Mali, en Irak, en Libye mais aussi en ex-Yougoslavie et plus anciennement en Algérie qui fut l'un des premiers laboratoires modernes pour l'armée française.
Pour affronter ces types de combats très particuliers, les armées régulières doivent développer de nouveaux modes d'action suffisamment efficaces pour occasionner des pertes à l'adversaire, tout en étant proportionnés pour ne pas atteindre les populations civiles au sein desquelles se déroulent ces combats. Dans ces conditions, quelle place l'artillerie - arme de la brutalité par excellence - peut-elle prendre si on en reste à l'image d'Épinal qui lui colle à la peau ?
Un seul chiffre : en Afghanistan, 80 % des pertes ennemies ont été occasionnées par les tirs dits « indirects » (avions, hélicoptères, artillerie) et l'artillerie elle-même a été à l'origine de presque la moitié des morts et blessés dans les rangs des insurgés. Pourtant, au sein du déploiement français dont ces chiffres ont été extraits, les artilleurs ne représentaient que 7 % des effectifs déployés sur le terrain ! Le rapport coût-efficacité est éloquent et ce livre en porte le témoignage.
S'appuyant sur des dizaines d'expériences de terrain, il révèle que la guerre peut se gagner par des modes opératoires innovants : la ruse, les stratagèmes et les actions de déception, rejoignent les tactiques traditionnelles comme la destruction, le ratissage et le cloisonnement dans lesquels l'artillerie, encore trop souvent sous-employée, se révèle pourtant d'une efficacité absolument redoutable.