L'auberge de Fontrousse

Après une carrière en tant qu'ouvrier chez Michelin, Alain Vaure est devenu éducateur spécialisé. Longtemps élu municipal et communautaire, il est toujours investi dans le milieu associatif, notamment au sein des « Compagnons Bâtisseurs ». Son implication dans la vie locale va de pair avec sa volonté d'écrire sur le territoire dans lequel il vit.
En effet, marqué par son histoire familiale, il a à coeur de peindre un panorama sociologique du pays de Billom, dont il est originaire. Après s'être emparé de témoignages familiaux pour façonner le portrait de son grand- père agriculteur, dans son premier livre « Je m'appelais Julien Tournayre », il dresse ici une nouvelle saga familiale, entre fiction et réalité, dont la genèse prend racine dans la première moitié du XIX^e siècle.
L'auteur tisse son récit romancé à partir d'un acte de vente authentique. L'histoire débute par sa signature : les frères Augustin et Étienne deviennent les heureux détenteurs d'une terre de vigne au terroir des Gardes, sur la commune de Glaine, après avoir hypothéqué leur four à chaux. Cet achat intervient à une époque où le vignoble auvergnat se développe au pays de Billom, carrefour économique majeur pour les échanges de productions agricoles entre la plaine et la montagne.
Voyant les flux de passage sur la voie royale s'intensifier et les arrêts de charrois plus fréquents au relais de poste de Fontrousse, les habitants font preuve d'ingéniosité. Grâce aux relations nouées avec des artisans clermontois, ils proposent des services adaptés à leur clientèle et tournés vers le progrès. C'est dans ce contexte que l'auberge de Fontrousse voit le jour.