Rayon Christianisme
L'autre nom de la rose : un regard turc sur la tragédie cathare et l'épopée de Cheikh Bedreddin

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 119 pages
Poids : 210 g
Dimensions : 22cm X 14cm
EAN : 9782846080064

L'autre nom de la rose

un regard turc sur la tragédie cathare et l'épopée de Cheikh Bedreddin


Collection(s) | E-dite histoire
Paru le
Broché 119 pages
préface Jacques Thobie
Tout public

Quatrième de couverture

L'histoire est-elle une spirale évolutive ou un huit horizontal, signe de l'infini ? Quelle que soit la réponse, historiens et lecteurs avertis doivent se rendre à l'évidence que les faits historiques se confondent dans leur ressemblance de cause à effet et leurs différences se situent uniquement par rapport au temps et non pas à l'espace. C'est ainsi que le bogomilisme né sur les rives du Bosphore et de la Mer Egée alors byzantins, se propagea dans les terres farouches des Balkans, traversa la péninsule italique sous l'appellation de patarinisme et atterrit au pays d'Oc comme catharisme. Mais ni son voyage ni le calvaire de ses adeptes n'étaient terminés. Deux cents ans plus tard, les mêmes idées firent le chemin inverse jusqu'au berceau de leur naissance et les fidèles de Seyh Bedrettin, qui menaient le même combat que leurs frères bogomiles, patarins ou cathares, contre les seigneurs musulmans de l'Empire Ottoman, ont embrasé les montagnes des rives égéennes.

L'histoire appela les uns hérétiques chrétiens, les autres hérétiques musulmans. Mais leurs idées étaient identiques. Ils combattaient la suprématie religieuse et son économie établies avec les mêmes principes : égalité des sexes, abolition des symboles de pouvoir religieux, liberté d'expression, partage des biens, de la terre et du travail.

Ils furent tous vaincus. Et d'un bout à l'autre de la Méditerranée leurs sorts furent pareils : brûles vifs, pendus ou empalés.

C'est comme ça que les Busniaques furent massacrés neuf cent ans avant, c'est comme ça qu'ils ont été massacrés neuf cents ans après. Ils étaient bogomiles avant, musulmans après. L'histoire ne s'oublie pas. La guerre non plus. La haine a ses propres ADN.

Avis des lecteurs

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