Rayon Acteurs de la vie sociale
L'école des ouvriers : comment les enfants d'ouvriers obtiennent des boulots d'ouvriers

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XIV-438 pages
Poids : 412 g
Dimensions : 12cm X 21cm
ISBN : 978-2-7489-0144-3
EAN : 9782748901443

L'école des ouvriers

comment les enfants d'ouvriers obtiennent des boulots d'ouvriers


Collection(s) | L'ordre des choses
Paru le
Broché XIV-438 pages
traduit de l'anglais par Bernard Hoepffner
préface, postface et entretien avec l'auteur par Sylvain Laurens et Julian Mischi
Tout public

Quatrième de couverture

Le refus de la connaissance scolaire par les fils d'ouvriers et le sentiment qu'ils « en savent plus » font écho à l'idée très répandue dans les classes populaires de la supériorité de la pratique : « Un brin de zèle vaut une bibliothèque de diplômes », annonce un grand placard placé dans l'atelier. L'aptitude pratique vient toujours en premier ; elle est préalable à toute autre forme de savoir. Alors que le petit-bourgeois considère les diplômes comme un moyen d'accroître les choix qui s'offrent à lui, du point de vue de la classe ouvrière, si le savoir ne se justifie pas, il faut le rejeter.

De l'école à l'usine, ce livre rend compte de la façon dont, en désorganisant l'encadrement scolaire, en s'opposant aux « fayots », « les gars » privilégient leur sortie du système scolaire, anticipant le fait que l'école ne leur promet aucun avenir collectif en dehors du travail manuel. Ce classique de la sociologie du monde ouvrier est suivi d'un entretien avec l'auteur réalisé en 2011 et d'une postface de Sylvain Laurens et Julian Mischi.

Biographie

Sociologue et ethnographe rattaché au courant des cultural studies britanniques, Paul Willis enseigne actuellement la sociologie à l'université de Princeton (USA).
Au travers d'une enquête menée dans un collège anglais fréquenté essentiellement par des enfants d'ouvriers, Paul Willis analyse comment ils en viennent à accepter, après leurs parents, des positions relativement dominées dans le monde du travail.

Avis des lecteurs