Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 246 pages
Poids : 700 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782717848366
L'économie fondée sur la connaissance
questions au projet européen
Quatrième de couverture
L'économie s'intellectualise : une part grandissante de la valeur ajoutée et de ce qui fait la qualité de vie est imputable à l'utilisation des connaissances.
On pourrait résumer cela par un slogan : c'est ce que nous savons qui compte aujourd'hui et comptera encore plus demain. L'Europe est-elle bien armée de ce point de vue ? La question est d'actualité au moment où les chercheurs de la vieille Europe, les éducateurs mais aussi les employeurs se posent la question des «avantages comparatifs» de l'Union européenne. Le pôle européen Jean Monnet de l'Université de Rennes 1 a été le creuset des interrogations portées au projet européen de faire de l'Union européenne l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d'une croissance économique durable accompagnée d'une amélioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus grande cohésion sociale.
Les auteurs ont réalisé d'abord un constat des atouts et des faiblesses de l'Europe dans la compétition mondiale. Loin du pessimisme de quelques-uns, certains constats sont encourageants. On termine la lecture de l'ouvrage avec un peu d'optimisme. On peut observer et tester un lien de plus en plus étroit entre recherche, recherche fondamentale, recherche appliquée, enseignement supérieur, recherche-développement, innovation, éducation continue, connaissances, connaissance partagée et croissance de la production de biens et de services. On peut observer en Europe des bonnes pratiques et les succès qui s'ensuivent sont mesurables tant au plan des études de cas, que de secteurs entiers qu'au plan macro-économique. L'optimisme est plus grand pour l'Europe du Nord et il y a de grandes différences intra-européennes. Mais l'optimisme peut être raisonnable à certaines conditions : développement de l'effort en termes d'enseignement supérieur professionnel de qualité, dépenses publiques et privées soutenues pour la R/D, effort européen de recherche, mais aussi, plus «intellectuellement», changement de culture économique et sociale, avec surtout l'amélioration de la compréhension de l'utilité des connaissances partagées du fonctionnement des marchés et de leurs réglementations, la diffusion de l'esprit de performance des organisations, la diffusion du pragmatisme et de la démarche méthodique du suivi-évaluation-reconception des actions tant privées que publiques. Le besoin économique d'une véritable évolution culturelle en quelque sorte car la connaissance se conquiert chaque jour et ne fait capital social que si et seulement si chacun en a compris l'intérêt et la désire.