Fiche technique
Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 191 pages
Poids : 316 g
Dimensions : 14cm X 23cm
ISBN : 978-2-7144-4579-7
EAN : 9782714445797
L'écrivain et l'autre
Les libraires en parlent
"Je découvre trop tard que l’infini est la quête de l’infini."
Lire ce livre, c’est entrer dans la solitude intime de l’écrivain, homme nécessairement déséquilibré au bord de la schizophrénie (paradoxalement son équilibre). C’est aussi entrer dans la vie réflexive de celui pour qui écrire et vivre sont indissociables, une seule et même chose, et qui, visant ce but absolu, ne parvient à s’accomplir dans aucune de ces deux voi(x)es. L’écrivain et l’autre échouent. Mais témoins les mots, le mariage de l’insatiable avec l’absolu perdure. La fête des débuts loin derrière, la nostalgie oeuvre.
Carlos Liscano traîne dans sa lucidité un beau et grand désenchantement, son ombre comme une cape enveloppant celle du (magnifique) mélancolique Pessoa.
Quatrième de couverture
Bouleversant de sincérité et d'intensité, un essai sur l'impossibilité d'écrire. Entre autoportrait impitoyable et brillante mise en abyme, une oeuvre magnifique de dépouillement, un éblouissant jeu de miroirs entre l'écrivain et cet autre qui ne cesse de l'inventer.
Il y a plus d'un an, Carlos Liscano a commencé un roman qu'il ne parvient pas à terminer. Incapable de créer une autre histoire, il corrige, cherche, rature. Rien.
Confronté à la quête éperdue de ces mots qui soudain lui échappent, soumis à une exigence d'absolu qui le paralyse, Liscano fait un constat terriblement désespéré : l'écrivain est une invention. Écrire, c'est chercher ce qu'on ne trouvera pas.
Que reste-t-il ? La nuit insomniaque, le fleuve tranquille, des oranges qu'on achète, les rues de Montevideo sous la pluie... Vivre vaut presque toujours la peine.