Rayon Mémoires, journaux intimes
L'éducation de Henry Adams

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 412 pages
Poids : 495 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-7427-6073-2
EAN : 9782742760732

L'éducation de Henry Adams


Collection(s) | La Salamandre
Paru le
Broché 412 pages
édition et notices Pierre-Yves Pétillon
traduit de l'anglais par Régis Michaud, Franck L. Schoell

Quatrième de couverture

C'est quasiment une dynastie. Une sorte de « famille royale » en démocratie. Presque un siècle durant, pour les Adams, l'histoire familiale recoupe l'histoire nationale et, plus d'une fois, se confond avec elle. Il en reste encore quelque chose lorsque Henry en vient à écrire ce qu'on pourrait appeler son « autobiographie nationale », où histoire privée et histoire officielle se racontent encore, comme en miroir. Sauf qu'entre-temps, les temps ont changé, et la place de la famille Adams avec eux. Elle a perdu son ascendant, excepté le mondain, qu'elle gardera toujours... Henry Adams, à la fin du siècle, est, à double titre, un descendant. Finalement, c'est par ce livre, L'Éducation de Henry Adams, qu'il s'est fait et a laissé non pas un nom - il en avait déjà un - mais un prénom, qu'il a laissé une trace, ou une marque : « Henry Adams ». Il aura écrit, au cours de sa vie, des milliers de pages. Des livres d'histoire américaine qu'on ne lit plus guère ; un ouvrage, Mont-Saint-Michel et Chartres, resté populaire outre-Atlantique... et enfin cette oeuvre bizarre, excentrique, qui est devenue un classique. Elle n'occupe pas une place énorme dans le paysage littéraire. Rien comme le massif des oeuvres complètes de l'« autre » Henry : Henry James, qui fut non seulement son exact contemporain, mais un proche. Et pourtant, on s'aperçoit qu'elle chemine. À chaque génération on voit des écrivains la reprendre. D'abord, dans les années 1930, lorsque, après le « modernisme », vint le temps, déjà, du « postmodernisme » (la « génération Musil »). Puis, derechef, dans les années 1950 (appelons-la, pour faire vite, la « génération Wittgenstein »). Puis, vingt ans après, dans les années 1970, lorsque l'ordre du discours et sa dégradation entropique vinrent au premier plan de l'entreprise romanesque. À chacune de ces générations, l'Éducation parut rétrospectivement avoir, dès l'orée du siècle, annoncé, préfiguré leur nouvelle condition.

L'Éducation de Henry Adams a paru en 1907 : on en célèbre aujourd'hui le centenaire. Lors d'une récente enquête sur « les cent meilleurs livres » organisée par la Modern Library, il a été classé en tête de la catégorie « essais ».

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