Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 183 pages
Poids : 403 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782908444711
L'éducation pour la santé des patients
un enjeu pour le système de santé
éducation pour la santé pour mieux vivre
Quatrième de couverture
En affirmant que l'éducation pour la santé des patients était un enjeu pour le système de santé, ce colloque avait pour objectif d'amener les participants à réfléchir ensemble aux modalités concrètes permettant de mettre en œuvre, dans les meilleures conditions, cette visée éducative. Il a réuni trois cents participants d'origine diverse : professionnels de santé exerçant en ville ou à l'hôpital, membres d'associations de patients, représentants des services de l'Etat et des Caisses d'assurance maladie, professionnels de l'éducation pour la santé, universitaires et journalistes.
Les actes du colloque témoignent de la diversité de ces points de vue sur l'éducation pour la santé des patients. Ils en rendent compte à travers une réflexion sur les principes et les méthodes de l'éducation du patient, sur la place du patient dans le système de soins, sur les pratiques et expériences de l'éducation du patient, sur ses perspectives de développement. Les échanges entre soignants et patients ont témoigné de la recherche commune d'un équilibre entre les attentes et les besoins de chacun, d'une vision partagée des enjeux de la santé dans la vie de chacun.
L'éducation pour la santé des patients, telle qu'elle s'est dite pendant ces journées, peut aussi s'entendre à travers ces propos d'André Comte-Sponville : «"J'ai décidé d'être heureux, disait Voltaire, parce que c'est bon pour la santé." La formule est plaisante, mais [...] fausse : elle confond les ordres, et inverse les priorités. La santé est au service du bonheur, ou elle peut l'être, non le bonheur au service de la santé ! Ni raison sanitaire, donc, ni éthique hygiénique : la santé n'est pas le but, et elle n'est pas le tout du chemin. Le chemin ? La vie, et elle seule, et tout entière. Elle est à prendre ou à laisser : pas de vie sans maladies, pas de vie sans mort ! [...] Puisse la santé nous laisser assez de forces, et assez longtemps, pour goûter ce bonheur-là, qu'elle ne saurait par elle seule apporter ! Et puissent ceux à qui elle fait défaut - nous tous, tôt ou tard - trouver en eux assez d'amour de la vie (au fond : assez de bonheur, ou de souvenir du bonheur) pour lui pardonner de n'être pas immortelle, ni invincible. La vie fait ce qu'elle peut, tout ce qu'elle peut : santé et maladie ne sont que deux formes de cet effort de vivre [...] qui est la vie même.»