L'éloge des concierges

La concierge de l'immeuble du Val Jean, Adèle Ache, adore faire la causette avec son homologue Dolores. Attitude que son époux Hugo qualifie de misérable.

Or d'éloges, les concierges ne tarissent pas à l'égard de leurs locataires et de leur entourage.

Et ces dames de magnifier :

• André Zine, que la loco motive
• Monsieur Triolet, le proviseur du lycée Jacques Vaché et Elsa - mère du professeur - qui souffre de troubles de la mémoire
• Abib, le facétieux et délicieux petit beur, élu délégué de classe
• le propriétaire imberbe du bar Beach, un américain débarqué d'Utah, avec sa sainte mère Elise
• La cousine Bette Auvaine, une musicienne, qui se marra et donna un concert, au château de Balzac, avec Diégo, un jeune argentin foot d'elle.
• José de Beauvais, défenseur des bonnes causses. Mais Jean, en Lozère, aussi !
• Madame d'Aurevilly, l'ex-épouse de Jules Leconnétable, vieille maîtresse d'un séducteur impénitent, dit le chevalier des touches.
• Ségolène, dont le chat Bichou, impasse Nicolas, vit le pain mais vola le fromage de Hollande.
• Claude, l'électricien, qui travaille en pool chez Schneider, amoureux de Romy, si silencieuse.

Autant de personnages réels ou de fiction qui, d'Anne à Lyse les employées du laboratoire, à Agathe et Christie, entretiennent le suspens de cette parodie sociale. Une farce truffée - afin d'en savourer les délices - de jeux de mots et calembours.

Empreint d'événements et de vrais faits de société, le récit drolatique constitue un remarquable aide-mémoire historique. Sinon une oeuvre didactique plaisante, rient d'aucuns.