Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 175 pages
Poids : 184 g
Dimensions : 13cm X 19cm
ISBN : 978-2-7071-8634-8
EAN : 9782707186348
L'empowerment, une pratique émancipatrice ?
Les libraires en parlent
Démocratie locale, démocratie participative, le pouvoir aux citoyens, les alternatives citoyennes, etc, etc. Voilà un grand nombre de "concepts" qui fleurissent depuis plus de trente ans et qui gagnent avec plus ou moins de succès un grand nombre de sociétés. Avec ce livre percutant et pédagogique à la fois, Marie-Hélène Bacqué et Carole Biewener nous éclairent sur les incapacités qui gagnent nos politiques et nos experts à répondrent aux enjeux actuels et avenirs. Le concept d'empowerment, apparu dans les Etats Unis d'après-guerre, désigne le "pouvoir d'agir" des individus et des collectifs. Ce livre va vous en retracer sa genèse, ses actions mais aussi ses limites. D'une grande honnêté intellectuelle, les auteurs nous livre un ouvrage majeur qui alimentera, j'en suis sur, nos réflexions futures en matières d'actions politiques et collectives.
Quatrième de couverture
Attention, livre important pour celles et ceux qui questionnent l'incapacité des politiques et des experts à répondre aux défis de notre époque troublée. Et qui s'interrogent sur la façon dont les citoyen(ne)s peuvent construire des alternatives. Ce questionnement est en effet à l'origine, dans les États-Unis d'après guerre, du concept d'empowerment, désignant le «pouvoir d'agir» des individus et des collectifs. Ce concept a connu depuis un succès planétaire dans le monde anglophone. Mais il n'a percé que plus récemment dans les autres espaces culturels, dans les milieux du travail social comme dans la littérature du management.
D'où l'utilité de ce livre qui synthétise la foisonnante littérature anglophone sur la notion d'empowerment. Il retrace sa genèse, l'histoire de ses multiples variantes et celle des pratiques sociales qu'elles ont nourries. Des mouvements féministes du Nord et du Sud jusqu'aux programmes de la Banque mondiale et de l'ONU, la notion est utilisée aussi bien dans une perspective radicale d'émancipation que pour conforter les visions néolibérales ou social-libérales. Défendant résolument sa version émancipatrice, les auteures en expliquent les limites, mais aussi son importance pour éclairer les débats contemporains sur la démocratie.