L'encre violette des coquelicots

Un univers particulier, celui des jumelles.

Au moment où la Bretagne vit les derniers soubresauts de la seconde guerre mondiale, dans ce pays de traditions où la brume noie d'étrange le quotidien, sont nées le même jour, dans un petit village du Finistère, Liliane et Elisa.

Liliane semble avoir tenu la plume pour écrire L'encre violette des coquelicots. Elisa était toujours présente derrière son épaule, lui soufflant mots et phrases. Grâce au lien indéfectible de confiance et d'amour, elles ont retrouvé le chemin d'une enfance et d'une adolescence marquées par une gémellité aux multiples facettes.

Cocon rassurant face à l'adversité du réel et à la curiosité dérangeante des enfants qui les côtoient, ce lien gémellaire exclut souvent ceux qui n'ont pas eu la chance d'être deux à leur naissance.

Au temps de l'adolescence, Liliane et Elisa devront se défendre d'une emprise réciproque, lot de tous les jumeaux et jumelles, pour développer leur individualité. L'amour qu'elles éprouvent l'une pour l'autre les conduira-t-elles à se laisser dévorer par l'hydre de la gémellité ?

Avec humour, voire malice pétillante, dans cet univers qui rappellera à certains la saveur des livres de Marcel Pagnol et les paysages de David Hamilton, les auteurs vous invitent à découvrir dans un coeur à coeur entre jumelles, le mode de vie de ces années passées où les enfants savaient encore créer un monde imaginaire.