Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 174 pages
Poids : 220 g
Dimensions : 14cm X 19cm
ISBN : 978-2-37665-034-8
EAN : 9782376650348
Les libraires en parlent
De chapitre en chapitre, on suit les bouts de vie de divers personnages ; qui tous ont en commun de rendre visite à un proche hospitalisé en hôpital psychiatrique.
Ils s'avancent sur l'allée de gravier, la mère qui espère pouvoir parler à sa fille qui a été mise à l'isolement après une crise particulièrement violente, le père qui reste persuadé qu'il va rapidement tirer son fils de là...
Un kaléidoscopes d'émotions très fortes, où la tristesse et l'angoisse ne sont jamais plus fortes que l'amour !!
Quatrième de couverture
L'engravement
« Tu sais, aujourd'hui, que d'autres parents, comme toi, en ont fini avec le bonheur.
Ils marchent dans la neige.
Ils vont rendre visite à leur drame.
Une allée est au centre de ce texte. Une allée sur laquelle vont et viennent des familles et des proches qui rendent visite à des patient es dans un hôpital psychiatrique. Au bout de cette allée, se trouvent des jeunes qui décompensent, tout comme ces baleines échouées, égarées par le bruit du monde.
Confrontées à leur propre douleur, à leurs propres difficultés, toutes ces familles forment néanmoins un ensemble, un « troupeau », lit-on.
Sur cette allée, théâtre d'une histoire qui oscille entre espoir et résignation, on va et vient, comme dans un mouvement pendulaire, accompagnant les allers et retours de celles et ceux qui nous livrent, au fil de leurs visites, la mesure de la solitude dans laquelle chacun e se trouve au quotidien.
Vous êtes les compatriotes d'un pays non cartographié. Personne ne vous connaît. Personne ne parle de vous.
« Parce que je fais dorénavant partie du « troupeau », parce que je mesure la complexité de ces tragédies, il me fallait trouver la forme, le ton. L'écriture littéraire, tout comme la recherche d'une structure et d'un style qui soient singuliers, me paraissent essentielles. La souffrance humaine, poussée à son paroxysme (avoir un enfant qui veut mourir, qui devient fou, qui délire), est extrêmement difficile à vivre, à partager, et recèle - je ne sais pas expliquer pourquoi - une forme de beauté, à mes yeux. En ce qu'elle isole, ce qu'elle détruit, ce qu'elle impose de vivre. J'ai tenté de partager, de rendre visible, quelque chose de cette (tragique) beauté. »
Eva Kavian