Rayon Rome antique
L'épitaphe et la mémoire : parenté et identité sociale dans les Gaules et Germanies romaines

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 501 pages
Poids : 767 g
Dimensions : 16cm X 25cm
ISBN : 978-2-7535-1393-8
EAN : 9782753513938

L'épitaphe et la mémoire

parenté et identité sociale dans les Gaules et Germanies romaines


Collection(s) | Histoire
Paru le
Broché 501 pages
préface de Patrick Le Roux
Public motivé

Quatrième de couverture

L'Épitaphe et la Mémoire

Parenté et identité sociale dans les Gaules et Germanies romaines

Fondé sur des monuments funéraires épigraphiques ou anépigraphes, cet ouvrage s'inscrit dans l'histoire sociale des trois premiers siècles de l'Empire romain. Le point de départ est un essai de définition de ce que représente l'épitaphe en tant que monument du souvenir, support d'informations entre les vivants et les morts et en conséquence véhicule de la mémoire. Pour y parvenir est étudié un corpus de plus de 700 attestations d'un vocabulaire spécifique de la parenté (ex. alumnus, genitor, nepta, etc.) et du vocabulaire de la famille nucléaire (pater, mater, frater, soror, etc.) selon trois axes : la construction du souvenir, la mémoire affichée, le miroir qu'elle offre pour soi-même et pour les autres. Au corpus d'épitaphes sont ajoutés également 51 arbres généalogiques (stemmata) reconstitués à partir des textes épigraphiques et une cinquantaine de photographies de monuments.

Au fil des pages on observe la diversité dans l'expression écrite ou figurée de la parenté en tenant compte des différences locales, des degrés plus ou moins profonds d'accès à la romanité, des permanences culturelles antérieures à la conquête, le dialogue entre texte et image car lire, c'est voir. On comprend aussi les ressemblances ou les différences selon les couches sociales (citoyens, élites municipales, prêtres, affranchis, etc.) et, grâce à de nombreux exemples commentés, on décèle entre les lignes une nuance au conformisme ambiant ou comment l'expression de l'identité acquise n'est jamais figée. Dans les monuments funéraires, dire sa parenté témoigne de la volonté de manifester son identité romaine ou romanisée, non seulement lorsque l'on est déjà citoyen romain, mais aussi quand on a été pérégrin et que l'on est devenu citoyen romain.

Biographie

Nicolas Mathieu est professeur d'histoire romaine à l'université Pierre Mendès-France Grenoble 2. Il est membre de l'USR 710 L'Année épigraphique (CNRS, Paris) et du CRHIPA (Centre de recherche en histoire et histoire de l'art. Italie, Pays Alpins). Il a publié aux Presses universitaires de Rennes, Histoire d'un nom. Les Aufidii, en 1999, et, avec Bernard Rémy, Les femmes en Gaule romaine, Paris, Errance, 2009.

Avis des lecteurs

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