Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 429 pages
Poids : 620 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-917112-27-4
EAN : 9782917112274
L'Etat profond américain
la finance, le pétrole et la guerre perpétuelle
Quatrième de couverture
L'état profond Américain
La finance, le pétrole et la guerre perpétuelle
« Lorsque s'écrira la véritable Histoire intellectuelle de notre époque, Peter Dale Scott sera reconnu pour sa perspicacité et son honnêteté. (...) Il s'agit de l'un des livres les plus importants de notre époque. »
Roger Morris, ancien membre du Conseil de Sécurité Nationale des États-Unis sous les présidences de Lyndon Johnson et de Richard Nixon
Captivant
S'appuyant sur plus de quatre décennies de recherches, Peter Dale Scott nous offre une analyse inédite de l'« État profond américain », un système informel et méconnu, dont l'influence sur l'Histoire contemporaine est absolument majeure. En dehors du cadre légal, celui-ci conditionne secrètement les politiques officielles de l'Etat public à Washington. Observateur politique de premier plan, Scott décrit le processus de militarisation croissante des États-Unis, en particulier depuis le 11-Septembre. Il explique également l'origine de la « dérive sécuritaire » (écoutes et surveillance illégales, détentions arbitraires massives, usage de la torture, assassinats ciblés) et de l'accroissement des inégalités de revenus que connaît ce pays depuis la guerre du Vietnam.
L'État profond constitue aujourd'hui un système quasi institutionnalisé dans des agences (comme la CIA et la NSA) qui échappent au contrôle démocratique. Mais il ne se limite pas à ces services secrets, et l'auteur décrit notamment l'influence excessive d'entreprises privées telles que Booz Allen Hamilton (l'ex-employeur d'Edward Snowden) et la SAIC : 70 % des budgets du Renseignement aux États-Unis étant aujourd'hui sous-traités. Derrière ce système opaque, où la distinction entre « public » et « privé » semble pour le moins ténue, il retrace l'influence traditionnelle des banquiers et des avocats de Wall Street alliés aux « supermajors », les plus grandes compagnies pétrolières internationales.
Un travail remarquable qui clôt avec brio la trilogie entamée avec La Route vers le nouveau désordre mondial et La Machine de guerre américaine...