Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 269 pages
Poids : 1040 g
Dimensions : 20cm X 26cm
ISBN : 978-2-88250-207-0
EAN : 9782882502070
L'étrange beauté du monde
récit écrit et dessiné
Quatrième de couverture
Lea Lund et Frédéric Pajak sont mariés depuis près de vingt-cinq ans. Dessinateurs tous deux, dans ce livre - où la première dessine et le second écrit - ils racontent l'histoire de leur couple, leur complicité, leur bonheur, leurs conflits, leurs voyages, leurs fiascos. « Nous avons souvent dessiné les mêmes lieux sans y plonger les mêmes yeux. Au fil du temps, ses dessins me sont devenus comme une seconde nature. J'ai eu envie de les accompagner comme un instrumentiste joue pour sa chanteuse. Je lui ai proposé d'écrire à côté de ses dessins avec désinvolture. J'ai suggéré d'appeler ce livre « Un couple passe », elle m'a rétorqué : « Un couple trépasse ».
« Elle aime la musique, j'aime la lecture. Elle aime bouger, j'aime rester vissé sur une chaise. Elle aime sortir, j'aime rentrer. Elle aime les garçons, j'aime les filles. Elle aime nager, j'aime couler. Elle aime se distraire, j'aime le labeur. Elle craint la solitude, je l'implore. »
Au fil du récit, comme dans un jeu de miroirs, apparaissent différents personnages, caractères insolites de l'amour ou de la mort. Nous rencontrons Laura, la seconde fille de Karl Marx, et son mari Paul Lafargue - l'auteur du célèbre Droit à la paresse -, suicidés ensemble au seuil de la vieillesse, l'insolite Maria de Naglowska et son apologie du divorce, son goût pour la strangulation, Stendhal, son amour immodéré pour sa mère perdue, son aversion pour Paris et « l'esprit français ».
Évocation de la naissance d'une fille, de l'amour courtois, récit de l'agonie d'une mère, visions noires ou enchantées de Paris, du Vercors, de Cuba, de Sifnos - en mer Egée -, de Lausanne, de la Haute-Engadine, de l'Italie tristement modernisée d'aujourd'hui.
Brusquement, nous partons pour l'Afrique du Sud, ses haines et ses déchirements, la beauté inouïe du cap de Bonne-Espérance : plaisirs, horreur, paranoïa, se mêlent pour s'achever en apothéose lors d'un concert au piano solo du jazzman Abdullah Ibrahim dans une salle perdue de Cape Town, un dimanche soir désert.