Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 177 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-9529694-3-7
EAN : 9782952969437
L'Europe aux cent drapeaux
essai pour servir à la construction de l'Europe
Quatrième de couverture
Après l'une des plus grandes épreuves de son histoire, l'Europe en est à se chercher. Elle n'a pas réussi à réaliser son unité politique ; l'harmonisation des structures économiques, sociales, financières et juridiques des unités étatiques qui la composent n'en est qu'à ses balbutiements. On peut donc se demander si une fédération européenne pourra se construire à partir des États-nations d'aujourd'hui. Yann Fouéré n'hésite pas à répondre non.
La «troisième Europe», dit-il ne pourra naître que de l'effacement des actuels États-nations souverains, communs diviseurs de l'Europe et legs attardé du XIXe siècle : ces grandes formations étatiques - France, Espagne, Italie, Belgique, Grande-Bretagne, Russie ... - doivent être divisées. Aussi démonte-t-il les mécanismes philosophiques, politiques et institutionnels sur lesquels elles reposent, en fait ressortir l'artificialité et la malfaisance, décrit leur évolution fatale vers le totalitarisme et les «fascismes» de droite ou de gauche, attaque autant les jacobins de l'Europe, apôtres du super-État inhumain et monstrueux, que les défenseurs attardés des stato-nations, héritiers des mêmes erreurs.
En spécialiste de l'histoire et de la science politique, il analyse les conditions physiques et techniques, et les impératifs d'équilibre institutionnel qui sont nécessaires à la réussite des fédérations. Entre la régionalisation et le morcellement politique de l'Europe d'une part, et son union au sein d'un grand ensemble économique et politique d'autre part, il n'y a pas de contradiction... Le plaidoyer de Yann Fouéré pour une société européenne «grandeur nature», pour une fédération européenne fondée sur les Régions-États, abonde en vues originales. La «troisième Europe», celle des peuples et non celle des États, existe déjà en puissance : il suffit de la libérer. Militants européens et militants «régionalistes» sont solidaires dans ce «crime à commettre».
Mais il ne s'agit de crime qu'aux yeux des États-nations. Pour les peuples, c'est une libération, la seule qui puisse ouvrir à l'Europe et à ses collectivités originales les portes de l'avenir.