Rayon Economie
L'évanescence de la valeur : une présentation critique du groupe Krisis

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 155 pages
Poids : 180 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782747570466

L'évanescence de la valeur

une présentation critique du groupe Krisis


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Paru le
Broché 155 pages

Quatrième de couverture

Marx et avec lui la majorité du mouvement ouvrier révolutionnaire ne se sont pas interrogés sur les origines du mouvement de la valeur dans les sociétés étatisées. Leur point de départ est la société capitaliste, dans laquelle l'accroissement de la richesse est fondé sur l'exploitation de la force de travail de la classe productive. Cette théorie de la valeur-travail n'a pas été sérieusement ébranlée par le mouvement communiste des années 1917-23, car ses interrogations sur les «bons de travail» et la période de transition se situent à l'intérieur du même cadre théorique que celui de Marx et de la Deuxième Internationale.

Il faudra attendre les restructurations du capitalisme engendrées par le second assaut révolutionnaire, celui de la fin des années 60, pour que se manifestent des critiques envers une conception de la révolution comme affirmation de la classe du travail.

Se situant dans la lignée de la pensée critique d'Adorno et Horkheimer, mais également influencés par l'internationale situationniste (A.Jappe, Guy Debord), les individus rassemblés autour de la revue Krisis situent le coeur de l'aliénation contemporaine dans le «fétichisme de la marchandise» (A.Jappe, Les aventures de la marchandise) qui étend sa domination à toutes les sphères de la vie quotidienne. Pour ces auteurs, l'ennemi principal c'est «la société du travail» (Groupe Krisis, Manifeste contre le travail).

Ce livre questionne les fondements théoriques de Krisis : le travail abstrait comme substance de la valeur, le travail humain comme malédiction, une conception aristocratique de la critique du travail. Il expose ainsi les conséquences politiques d'une analyse des transformations contemporaines du capitalisme qui adopte un point de vue objectiviste (le capital automate, la valeur comme sujet) et comprend les luttes du prolétariat révolutionnaire (1848-1975) comme une simple composante de la dynamique du capital.

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