Rayon Philosophie et théorie, enseignement
L'histoire entre mémoire et épistémologie : autour de Paul Ricoeur

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 220 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 14cm X 23cm
EAN : 9782601033335

L'histoire entre mémoire et épistémologie

autour de Paul Ricoeur


Paru le
Broché 220 pages
avec avec les contributions de Régine Robin, Marie-Claire Lavabre, Sarah Gensburger et al.
Public motivé

Quatrième de couverture

Le philosophe Paul Ricoeur a récemment publié l'une de ses oeuvres maîtresses sur les problèmes qui se posent entre histoire et mémoire, mais également, de manière plus générale, entre histoire, épistémologie et philosophie. Intitulé La mémoire, l'histoire, l'oubli, cet essai traite de problèmes essentiels touchant la théorie et la méthodologie historique. Quand bien même sa parution a pu bénéficier d'un important effet de lancement et de nombreuses présentations dans la presse, il a encore peu fait l'objet de discussions en profondeur.

L'objet du présent livre, issu d'une table ronde organisée en 2001 dans le cadre du séminaire d'Histoire de l'histoire à l'Université de Genève, vise à proposer des éléments d'un dialogue et d'une lecture plus approfondie d'un texte philosophique exceptionnellement bien informé des travaux des historiens. Des historiens et des spécialistes de littérature y proposent, dans un échange critique et contrasté, des lectures croisées du maîtrelivre de Paul Ricoeur.

La première partie est consacrée à une présentation de l'ouvrage dans une perspective historique. La deuxième regroupe des analyses centrées sur la question vive de la mémoire. Régine Robin, à partir notamment des interprétations de la Shoa, interroge quelques-uns des angles morts du livre de Paul Ricoeur et discute en particulier l'idée de « juste mémoire ». Marie-Claire Lavabre et Sarah Gensburger reviennent sur divers usages des notions de « devoir de mémoire » et d'« abus de la mémoire » dans la littérature existante. Opérant un détour par la sociologie de la mémoire, elles mettent en évidence les faiblesses d'une conception proprement stratégique de la mémoire marquée par les usages « politiques de la mémoire ».

La troisième partie présente des lectures plus épistémologiques. Certaines (François Dosse ou Christian Delacroix) plutôt favorables aux thèses du philosophe, les autres (Philippe Mesnard, Bertrand Müller) s'avérant plus critiques. Ch. Delacroix revient sur la réception par les historiens de l'oeuvre de Paul Ricoeur alors que Ph. Mesnard expose sa déception. La question des relations entre Paul Ricoeur et Michel de Certeau est traitée par F. Dosse, un historien qui a beaucoup écrit sur l'épistémologie historique. Enfin, B. Müller examine, en historien, la signification mais aussi les difficultés et les limites d'une épistémologie philosophique pour l'histoire.

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