L'homme qui voulait nous rendre fiers !

Fiche technique

Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 382 pages
Poids : 685 g
Dimensions : 16cm X 25cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-913305-97-7
EAN : 9782913305977

L'homme qui voulait nous rendre fiers !

de

chez J.-P. Vasseur

Paru le | Broché sous jaquette 382 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

Qui s'en souvient encore ? Jusqu'au printemps 2007, nous avions perdu la fierté d'être français. C'est en tout cas ce qu'affirmait celui que 53 % des électeurs français venaient de choisir comme chef de l'Etat pour les cinq années à venir. Il avait même fait de la fierté l'un des quinze principaux points de son programme électoral. Il avait martelé ce slogan tout au long de la campagne et, le soir de son élection, il déclarait dans son premier discours présidentiel : « J'éprouve depuis mon plus jeune âge la fierté indicible d'appartenir à une grande, vieille et belle nation, la France... Je veux remettre à l'honneur la nation et l'identité nationale. Je veux rendre aux Français la fierté d'être Français. »

Cinq ans plus tard, au printemps 2012, le mot « fierté » fut totalement absent de l'ensemble des discours de la campagne de réélection du président Sarkozy. Simple omission ou aveu d'échec ? Le fait est que l'ancien chef de l'Etat aura réussi l'exploit unique sous la Vème république de perdre l'ensemble des élections organisées lors de sa présidence : De Gaulle, Pompidou et Giscard avaient gagné les élections législatives intervenues pendant leur mandat, Chirac et Mitterrand avaient réussi à se faire réélire et à gagner, dans la foulée, les élections législatives. Seul Nicolas Sarkozy aura réussi ce grand chelem d'un genre nouveau, parvenant même - fait unique - à faire passer à gauche la majorité sénatoriale ! Pour comprendre comment une telle prouesse a été possible, il est indispensable de se souvenir, non pas uniquement des derniers mois de mandat et de la campagne électorale, qui ne sont que la récolte finale, mais aussi et surtout des troubles semailles effectuées pendant les cinq ans où, de 2007 à début 2012, Nicolas Sarkozy a eu entre les mains tous les leviers du pouvoir politique

Officiellement - et jusqu'à nouvel ordre - Nicolas Sarkozy s'est retiré de la vie politique active. A droite, une vague nostalgie semble poindre à l'égard de l'ancien « hyperprésident ». Elle s'accompagne d'une réécriture de l'Histoire du quinquennat souvent très éloignée de la réalité. Il est donc plus nécessaire que jamais de se remémorer ce que l'ère Sarkozy a apporté - ou retranché - à notre pays ; l'étude d'un sujet aussi transversal que la « fierté nationale » permet de se demander - à la lumière des évolutions économiques, sociales, morales ou intellectuelles intervenues entre 2007 et 2012 - dans quels domaines les Français auraient des raisons de se sentir plus fiers d'eux-mêmes ou de leur pays après cinq ans de sarkozysme débridé. Tel est l'objet du livre de Lucas Stoa qui analyse en profondeur tous les grands événements qui ont marqué le quinquennat écoulé.

Biographie

Lucas Stoa : sous ce pseudonyme transparent se cache un agrégé d'allemand passionné d'histoire et de politique. Alternant humour et gravité (le style et l'action du président Sarkozy se prêtaient très bien à cette ambivalence), il ne cherche évidemment pas à cacher ses propres sentiments vis-à-vis du mode d'exercice du pouvoir qui a été la règle entre 2007 et 2012. Sa bonne connaissance de la presse étrangère et de la politique allemande lui permet aussi de dresser un portrait très révélateur de la manière dont nos voisins percevaient Nicolas Sarkozy. Mais au-delà de l'humeur personnelle, la priorité absolue a été donnée aux faits et aux discours. Ils furent si nombreux et souvent si inimaginables qu'il est indispensable de les avoir toujours en mémoire pour éviter que la légende ne prenne le pas sur la réalité.