L'idée de justice et le discours judiciaire dans les mémoires d'Ancien Régime (XVIe-XIXe siècles)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 234 pages
Poids : 385 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35018-023-6
EAN : 9782350180236

L'idée de justice et le discours judiciaire dans les mémoires d'Ancien Régime (XVIe-XIXe siècles)

chez Ed. nouvelles Cécile Defaut

Collection(s) : Connaître les mémoires d'Ancien Régime

Paru le | Broché 234 pages

Public motivé

18.30 Indisponible

sous la direction de Jean Garapon, Christian Zonza


Quatrième de couverture

Le récit de mémoire entretient avec la passion de la justice des rapports d'évidente consanguinité. En tout mémorialiste, c'est un juris-consulte qui sommeille, doublant le récit du passé de l'image idéale du passé tel qu'il aurait dû être, en une protestation de la mémoire qui contribue à l'élaboration, jamais achevée, de la vérité historique. C'est tout particulièrement vrai des mémorialistes d'Ancien Régime : forts de leur culture juridique, ils réagissent contre l'arbitraire et l'intolérance des rois, ou encore l'injustice de leur administration, utilisant à cette fin toute la force de l'imaginaire judiciaire, véritable matrice du récit de mémoires, comme de l'autobiographie. L'écriture de mémoire, face à la postérité, en appelle du droit à la Justice. Elle montre la distance irréductible qui sépare l'un de l'autre, et joue ainsi le rôle d'un ferment fécond de liberté. Quatorze spécialistes français et étrangers ont exploré dans cette perspective la masse imposante des mémoires d'Ancien Régime, depuis le XVIIe siècle jusqu'à l'orée du XIXe siècle, et soulignent dans cette perspective le rôle joué par les mémoires des aristocrates, des jansénistes, des protestants, des parlementaires. Tous, hommes ou femmes, ont fait de leur récit de mémoire une revendication de justice, et une arme de liberté collective.

À côté de grands textes de mémoires (Saint-Simon, Stendhal, Chateaubriand), on trouvera ici des analyses de textes moins connus (Bassompierre, Robert Challe, d'Argenson, Voltaire, les mémorialistes de Port-Royal ou de la Restauration), ou même étudiés pour la première fois (les protestants Jean Migault ou Élie Neau, le prince François Rákóczi).