Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 293 pages
Poids : 390 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-84265-484-9
EAN : 9782842654849
Quatrième de couverture
Aujourd'hui, l'île de Ré évoque la douceur de vivre par l'étendue de ses grèves de sable fin, la lumière de ses marais salants, la senteur de ses bois de pins ou par les rues pittoresques de ses villages singuliers. Mais pour peu que l'on y prête attention, quelques éléments patrimoniaux rappellent qu'elle est aussi terre protestante. Vers le milieu du XVIe siècle, la nouvelle religion a germé dans l'âme de quelques réthais puis en deux décennies, est devenue celle de la majorité. Pour la circonscrire, le pouvoir royal s'est d'abord employé à reprendre pied sur cette île autonome dite «frontière», au terme de la victoire héroïque du maréchal de Toiras, assiégé par Buckingham dans la citadelle de Saint-Martin. Puis la célébration du culte réformé y a été interdite entre 1630 et 1648, avant que le protestantisme ne devienne illégal dans l'ensemble du royaume, selon le terrible édit de Fontainebleau de 1685. Cependant, le siècle de la révocation (1685-1787) paraît moins pénible dans l'île que dans d'autres contrées de France. Le protestantisme y résiste mieux et traverse l'épreuve sans difficultés majeures. Il sort également indemne de la période de déchristianisation sous la Révolution. Toujours présent, il reste un des fondements de la culture réthaise. Dans ces conditions, qui peut nier son enracinement dans l'île des fougères ?