Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 186 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782717847468
L'indépendance des pays de la Baltique (1917-1920)
Quatrième de couverture
«La mer Baltique, par les facilités qu'elle offrait, à l'Ouest aux voies maritimes, à l'Est et au Sud aux voies terrestres et fluviales, constituait un pôle d'attraction pour les populations paisibles, déjà attirées par des paysages accueillants agrémentés de nombreux lacs.
Mais dès le XIIe siècle, les grandes puissances riveraines, l'Allemagne, la Pologne, la Suède et la Russie ne cesseront de se combattre pendant huit siècles pour les dominer.
Les Allemands seront les premiers envahisseurs. Leur conquête prit la forme d'une croisade, protégée par des chevaliers. La Suède et la Pologne suivirent le mouvement mais furent bloquées progressivement par les Russes. Pierre le Grand écrasa l'armée suédoise en 1709 et la Pologne connut son premier partage; elle disparut en 1795. Les Français apparurent en 1812 et leur défaite consacrera les objectifs des Russes par les traités de Vienne. Le grand duché de Finlande et les pays Baltes connaîtront alors leur alternance de périodes de liberté et de centralisme, selon la personnalité des tsars.
La Grande Guerre de 1914-1918 va les libérer du joug russe par le succès des forces allemandes et la reconnaissance par Lénine de la légalité de leur indépendance. Cette attitude attisera une opposition dans les pays occupés. Quant à la Finlande, elle luttera seule contre les gardes rouges et organisera une armée nationale. Il en sera de même dans les pays Baltes après l'armistice de 1918. Les Alliés, dont la France, soucieux du départ des forces allemandes et du danger du nouvel impérialisme de la Russie communiste et de la Pologne, interviendront directement pour soutenir des pays dévastés dont l'enthousiasme et la fierté imposaient le respect après des siècles de servitudes. De nouvelles péripéties que nous content nos auteurs, avec minutie et talent.
Hélas, tout sera remis en question lors du pacte germano-soviétique.»Raymond Bourgerie, Contrôleur général des Armées.