Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 117 pages
Poids : 164 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-37100-012-4
EAN : 9782371000124
Les libraires en parlent
Odette est atteinte d'Alzheimer mais elle n'a pas cessé d'être pour autant. Dans les marges de ses romans policiers, elle noue un dialogue avec les personnages, confie son quotidien. Un texte singulier, une histoire vraie où les livres servent de fil conducteur, et la voix de la fille d'Odette pour nous guider du rire aux larmes.
Ce beau texte part d'une histoire vraie et douloureuse : après la mort de sa mère, Geneviève Peigné a fait une découverte inattendue : certains des livres que lisait celle-ci sont couverts d'annotations... Odette, atteinte par la maladie d'Alzheimer, répondait aux textes qu'elle lisait. S'est constitué ainsi un dialogue absurde et dérisoire, parfois glaçant et toujours profondément touchant.
"-vous ne dormez pas ?
-non.
-pas sommeil.
pas beaucoup moi aussi
-parce que j'ai peur.
de moi"
Un très joli roman, qui nous aide à nous interroger sur ce qu'est la vieillesse, l'identité, la mémoire, le rapport mère-fille aussi... et sur ce qui est essentiel, au fond, dans l'écrit.
Atteinte de la maladie d'Alzheimer, la mère de Geneviève Peigné s'est confiée dans les marges de ses romans policiers. Un texte à émotions fortes qui plonge dans les arcanes de la maladie et qui rend un hommage sublime au pouvoir des livres.
Quatrième de couverture
Quelques mois après la mort de sa mère - Odette -, l'écrivain Geneviève Peigné découvre dans sa bibliothèque une collection de romans policiers «Le Masque», dans les marges desquels la défunte, atteinte d'Alzheimer, a tenu le journal de sa maladie.
Au fur et à mesure des progrès du mal, elle en est même venue à s'immiscer dans les dialogues, et à répondre aux répliques des personnages, Maigret et Imogène entre autres, comme à la recherche d'un Interlocuteur. Comme si la fiction était plus à même d'apporter des réponses à la solitude et au mal-être.
À travers la lecture de ces confessions souvent très prosaïques sur la douleur commence un dialogue posthume autour du livre et de l'écriture, qui pousse l'auteure à s'interroger sur elle-même.
Plongée à l'intérieur de la conscience d'une malade, ce dialogue mère-fille constitue un hommage inédit aux pouvoirs de la lecture.