Rayon Droit public
L'obstruction parlementaire sous la Ve République : étude de droit constitutionnel

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XXIII-612 pages
Poids : 1028 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-37032-280-7
EAN : 9782370322807

L'obstruction parlementaire sous la Ve République

étude de droit constitutionnel


Collection(s) | Collection des thèses
Paru le
Broché XXIII-612 pages
préface d'Ariane Vidal-Naquet, avant-propos de Jean Gicquel
Doctorat

Quatrième de couverture

L'obstruction parlementaire sous la Ve République

Étude de droit constitutionnel

Le droit constitutionnel peut-il mettre fin à l'obstruction parlementaire, comme l'ambitionnait la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 ? Plus de dix ans après, le phénomène n'a pas disparu et s'est même renouvelé. Se fixant pour objectif de saisir l'obstruction parlementaire, cette étude propose, à partir d'une définition stipulative, d'identifier ce phénomène politique dans ses différentes manifestations, révélant son caractère à la fois ancien et polymorphe. Afin de comprendre l'ensemble des spécificités propres à ce phénomène, cette phase d'identification est assortie d'un exercice de qualification juridique. Il en résulte une nouvelle définition de l'obstruction parlementaire : celle-ci constitue un abus de droit constitutionnel. À partir de ce concept, la thèse s'attache, dès lors, à étudier les procédés d'encadrement de l'obstruction parlementaire. Fréquemment décriée, cette dernière a fait l'objet de nombreuses tentatives de limitation, en vain. L'analyse menée met, en effet, en exergue le caractère insatisfaisant des moyens de lutte contre l'obstruction parlementaire et conduit à repenser l'ensemble des méthodes d'encadrement de celle-ci en remontant aux origines des maux. La commission d'abus de droits constitutionnels à des fins d'obstruction parlementaire paraît dépendre de la place et du rôle conférés à l'opposition parlementaire et, plus largement, au Parlement. Si la fusion des pouvoirs en faveur de l'exécutif incite à promouvoir l'épuisement de la logique politique consacrée par la révision de 2008 à travers l'institutionnalisation de la minorité opposante, la présente thèse défend également la nécessité de rechercher une logique institutionnelle capable de rétablir et de garantir l'équilibre entre les organes.

Biographie

Chloë Geynet-Dussauze
Docteur en droit de l'Université d'Aix-Marseille qualifiée aux fonctions de Maître de conférences. Chloë Geynet-Dussauze est spécialiste de droit constitutionnel.

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