Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 487 pages
Poids : 680 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782912912060
L'Occupation, l'Etat français et les entreprises
actes du colloque
Quatrième de couverture
Les actes du colloque L'Occupation, l'Etat français et les entreprises (Besançon, mars 1999) réunissent 27 contributions d'universitaires français et étrangers qui ont abordé l'étude de cette période en sortant des stéréotypes qui caractérisent tant de publications sur le sujet. Le poids de la contrainte allemande est étudié du point de vue des politiques allemandes, différentes selon les pays occupés, la logique des acteurs et une chronologie qui révèle de notables évolutions.
Les politiques suivies (énergie, marché noir, main d'œuvre, finances publiques...) traduisent moins l'influence de l'idéologie (sauf en ce qui concerne l'aryanisation) que le fardeau des contraintes de l'occupation et le poids des tendances à long terme, voire des hésitations et improvisations. Le comportement des élites technocratiques et économiques se révèle moins simple, moins uniforme, moins caricatural qu'on ne l'a écrit pour peu qu'on veuille se donner la peine d'étudier finement les groupes considérés (technocrates, inspecteurs des finances, dirigeants des comités d'organisation, patrons) par une réflexion sur les concepts, un retour aux archives, une étude prosopographique.
Les commandes allemandes, contraintes et/ou choisies, offrent aux entreprises des perspectives très diverses selon les acteurs, la situation du marché, la taille des entreprises, leur situation en zone libre ou occupée, leurs perspectives pour l'après-guerre. Dans ces conditions, varient considérablement leur marge de liberté, leur capacité d'innovation, leur politique sociale, leurs profits, leurs perspectives et... la transparence ou l'opacité de leurs comportements aux yeux des historiens.
L'Occupation, l'Etat français et les entreprises, Actes du colloque organisé par l'Université de Franche-Comté (Laboratoire des sciences historiques, Centre d'histoire contemporaine) et le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon, mars 1999.