L'oeil définitif

A la recherche d'une forme impeccable, et susceptible d'agir comme un excitant psychique, Jean Hourlier propose ici une poésie dense et mystérieuse, qui fait entendre l'inouï de la langue. Son œuvre, éclairée parfois de visions merveilleuses, sonde avec gravité le drame de l'éros poétique et le tragique de la condition humaine.

Conçue comme une introduction au chant secret, la conférence guide le lecteur sur le chemin d'une autre poésie pour aujourd'hui.

Jean Hourlier a déjà publié un premier recueil, Délaissement de la prose, remarqué par quelques-uns :

«[On sera] sensible à la pureté des formes comme à la densité évocatrice du mystère.» Jacques Charpentreau, Le coin de table, Octobre 2000, n° 4.

«[Une] profonde analyse recommencée dans 40 quatrains d'une richesse inouïe. Un très haut sommet poétique.» Claude Evrard-Coupic, L'Agora, Janvier-Février-Mars 2001, n° 13.

«[De] très originaux quatrains.» Georges Friedenkraft, Jointure, Printemps 2001, n° 69.

«[Jean Hourlier] sait tirer de l'alexandrin une musique grave, modulée, un rythme qui respire.» Jean-Pierre Lemaire (correspondance).

«Que vous dirai-je ou redirai-je maintenant de vos poèmes, sinon que je pense très profondément que les plus hautes et significatives expressions de votre poésie sont celles dans lesquelles l'irrécusable et frémissante rectitude du chant emporte spontanément l'âme en dehors d'elle-même et là où elle ne serait pas allée sans lui. Le prolongement infini de l'âme du chant dans l'âme de celui qui le reçoit est, à mes yeux, la seule véritable justification et l'ultime marque de l'art !» Maurice Courant (correspondance).