Rayon Essais
L'ombre de Venise : essai

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 119 pages
Poids : 180 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782952587518

L'ombre de Venise

essai


Collection(s) | Les réflexives
Paru le
Broché 119 pages

Quatrième de couverture

Il ne sera guère question de Venise dans ces entretiens, qui souvent prennent la forme de monologues intérieurs... À peine de son "ombre", ou plus exactement de l'ombre d'un titre auquel Nietzsche renonça pour ces fragments, ces aphorismes, "ces provocations, ces appels" qui deviendront Aurores et Le Gai Savoir; "ombre" qui nous accompagne dans notre voyage vers la "vie magnifique", ombre qui scintille, ici et maintenant, de toute la splendeur de sa présence! Le Voyageur et son ombre parleront ainsi, au fil de la promenade, du dandysme, des rapports étranges de la littérature et de la vérité, de Platon et de Nietzsche, de l'autorité et de la liberté, de la morale et du style, de l'incomprise générosité, de l'orage mallarméen, de Fernando Pessoa, de la "rhétorique de Dieu", des pays de Dante et de Novalis, de l'abîme de Dionysos et de l'abîme du Christ, d'Heidegger et des poètes chinois, du regard de diamant, de l'attention...

"Il nous plaît, écrit Luc-Olivier d'Algange, d'écrire à l'ombre d'une Cité et à l'ombre d'une oeuvre. Ces ombres ne sont pas les ombres de la caverne platonicienne, mais des ombres versicolores, dansantes, venues des hauts feuillages sur notre promenade à travers la Cité, éperdument architecturale, éprise de ciel et d'eau, et de leurs embrasements réciproques. Certes, les aurores qui viennent, ces aurores "védiques" dont parle Nietzsche, devront être annoncées avec tous les apparats de l'exactitude extrême. Ne rien laisser au hasard, joindre sa vision au pressentiment d'une beauté mathématique! Tel sera le mot d'ordre qui fera tomber les propagandes. Ce miroir fabuleux qu'est l'entendement humain, qui va jusqu'à enrichir le monde qu'il reflète, est entre son propre ciel et sa propre terre comme une Cité sauvée des eaux et défiant la mort."

L'ombre de Venise est fine, elle laisse passer toute la lumière. La finesse de l'ombre, sa vertu picturale, présagent une nouvelle audace herméneutique. A travers L'Ombre de Venise se précise, comme en contre-jour, l'écriture des dieux, l'écriture éternellement antérieure des "registres de lumière", de ce "logos intérieur" dont parle Philon d'Alexandrie.

Avis des lecteurs

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