Collection(s) : Etudes et recherches du CEAN
Paru le 02/04/2005 | Broché 197 pages
Public motivé
préface Dominique Darbon
Le retour de la paix en Sierra Leone depuis mai 2000 a été accompagné par le déploiement d'une des plus importantes forces de maintien de la paix des Nations unies depuis la seconde guerre mondiale. Conduit par le Conseil de sécurité, ce retour à la paix s'est inscrit dans le cadre d'une prise de conscience politique de la communauté internationale, malgré les échecs précédents rencontrés en Somalie, au Rwanda et en Angola.
L'action du Conseil de sécurité est minutieusement étudiée, non sans avoir analysé les causes structurelles de l'effondrement de l'État et le contexte régional de crise ainsi que la logique des principales décisions du Conseil, les rapports de forces sous-jacents entre ses membres et les interactions avec les principaux acteurs concernés.
Cette recherche met en lumière les réalités concrètes des négociations au sein du Conseil de sécurité. Elle explique comment les positions adoptées par les différents acteurs peuvent contribuer à la résolution d'un conflit ou au contraire compliquer la tâche des négociateurs sur le terrain.
The return of peace in Sierra Leone in May 2000 has provoked a genuine reaction of the international community confronted to the downfall of this small west-African State, where the most massive peacekeeping forces of the United Nations since World War II has been sent. The action of the Security Council in Sierra Leone demonstrates the emergence of a new political awareness in favor of Africa in spite of the previous failures in Somalia, Rwanda and Angola.
Jean-Marc Châtaigner outlines the complet history of the action of the Security Council in favor of Sierra Leone, from December 1994 until the adoption of Resolution 1346 by which the UNAMSIL was reinforced to more than 17000 soldiers.
After recalling the structural reasons for the downfall of the State in Sierra Leone and the regional context of the crisis, he analyzes the political framework and the logic in which the main decisions of the Security Council are taken.
This research sheds light on the realities of the negotiations within the Security Council. Beyond the official statements, it explains how the positions adopted by the different actors, their rivalries and oppositions, the strategies of alliances, collusion and negotiations, can contibute the resolution of a conflict or, in the contrary, complicate the negociators on the field.
Diplômé de l'IEP de Bordeaux et ancien élève de l'ENA, Jean-Marc Châtaigner est depuis juin 2004 directeur du département de pilotage et des relations stratégiques à l'Agence française de développement (AFD). Il a été en charge à New York entre 1995 et 2001 au sein de la Mission permanente de la France auprès des Nations unies, des questions de développement et du suivi de plusieurs conflits africains traités par le Conseil de sécurité. Il intervient également dans le cadre du DESS de Management du risque dans les pays du Sud au CEAN de l'IEP de Bordeaux.
Jean-Marc Châtaigner is a graduate of the Institut de sciences politiques (Institute of Political Sciences) in Bordeaux and the Ecole nationale d'administration (ENA, National School of Public Administration). Since June 2004, he is the Director of the Department of Strategic Planning and Partnership of the Agence française de développement. In the Permanent Mission of France by the United Nations, in New York, he was in charge of issues related with international development and of the follow-up of several African conflicts dealt with by the Security Council. He is also a member of the Centre d'études d'Afrique noire (CEAN-Center for the Study of Sub-Saharan Countries) in Bordeaux where he teaches Risk Management in Southern Countries for DESS (post-Master's Degree in Specialized Studies)
