Rayon Guerres et conflits
L'or rouge : les alliés et la transfusion sanguine, Normandie 44

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 125 pages
Poids : 840 g
Dimensions : 24cm X 25cm
ISBN : 978-2-84478-586-2
EAN : 9782844785862

L'or rouge

les alliés et la transfusion sanguine, Normandie 44


Collection(s) | La guerre en mémoire
Paru le
Relié sous jaquette 125 pages

Quatrième de couverture

L'or rouge

Les alliées et la transfusion sanguine

Normandie 44

Au début du siècle dernier, la transfusion sanguine était le geste chirurgical complexe d'un médecin savant isolé dans son laboratoire-hôpital stérile. 40 ans plus tard, des dizaines de milliers d'infirmiers et d'infirmières militaires sous le feu de la ligne de front, des plages humides de Normandie aux fossés boueux du Bocage ou dans des caves d'une ville sinistrée, à la lueur d'une bougie, pratiquaient très simplement, d'un geste presque banal, des transfusions sanguines.

Les leçons de la guerre d'Espagne, durant laquelle les républicains créèrent, pour la première fois, une « banque de sang » permettront aux Britanniques, dès 1939, de mettre à la disposition de leurs troupes une succursale de leur Blood Bank à Dieppe. De façon plus pragmatique mais tout aussi efficace, les Américains, dès Pearl Harbor, mobilisent leur énergie à traiter les 13 millions de dons de sang recueillis.

De la mobilisation et de la sélection des donneurs à la détermination des groupes sanguins, en passant par la simple aiguille alimentée par un flacon de sang, une logistique d'exception a été scrupuleusement définie et respectée. La course contre la montre sans rompre la chaîne du froid liée à la très courte durée de vie du sang recueilli, a imposé alors une rigueur à faire pâlir les spécialistes les plus modernes du 5 zéro : délai, défaut, stock...

Si on garde en mémoire les immenses progrès de l'aviation, de l'électronique, du nucléaire... on a peut-être tendance à oublier les centaines de milliers de vies sauvées par une simple transfusion pratiquée sur le champ de bataille. Qu'hommage soit ici rendu à tous ceux qui ont permis de rendre si efficace la transfusion sanguine.

Biographie

À 14 ans Philippe Bauduin fut l'un des témoins du Débarquement en Normandie.
Il deviendra ingénieur au CNRS et initiateur du GANIL (Grand Accélérateur National d'Ions Lourds), à Coen. Auteur de 14 ouvrages traitant notamment, des technologies et des logistiques qui ont été développées, en 1944, pour ou contre d'Opération Overlord, Philippe Bauduin est par ailleurs chevalier de la Légion d'honneur, officier du Mérite national et des Palmes académiques.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Philippe Bauduin

Le jour J : ce qu'on ne vous a pas dit... : les secrets du Débarquement

Dehors, il y avait la guerre

Gold Beach : Ver-sur-mer, Arromanches, Port-en-Bessin : 6 june 1944

Wars and discoveries : 50 discoveries

Normandie 44 : les photos de l'avion espion

Mécanique des fluides

1934-1944 : 10 ans de radars en Normandie

Gold Beach : Ver-sur-mer, Arromanches, Port-en-Bessin : 6 juin 1944

Second world war inventions