Luis Mizón est né en 1942 à Valparaiso. Professeur d'histoire du droit, il arrive en France en 1974, chassé par le coup militaire de Pinochet. Son oeuvre poétique est découverte et traduite par Roger Caillois, puis par Claude Couffon. Parmi la trentaine de titres publiés : Poèmes du Sud, Gallimard, 1982, trad. R. Caillois ; Terre Brûlée, Obsidiane, 1989, trad. C. Couffon ; Passage de Nuages, Ed. Unes, 1986, trad. C. Couffon (prix Jean Malrieu) ; Le songe du figuier en flamme, Folle Avoine, 1999, trad. C. Couffon ; Ammonite, Folle Avoine, 2008 ; Poèmes d'eau et de lumière, Al Manar, 2008.
Il a publié également un roman, La Mort de l'Inca, au Seuil en 1992, trad. C. Couffon, une anthologie de poésie précolombienne, avec Zéno Bianu : Les Poèmes d'El Dorado, au Seuil en 2000, et de nombreux essais.
Si la poésie de Mizón est souvent celle des grands espaces et de la richesse de l'image, L'oreiller d'argile, comme déjà Poèmes d'eau et de lumière, se situe dans le registre plus intime du poème d'amour.