La bataille de Koursk

La bataille de Koursk fut un des événements les plus marquants de la Seconde guerre mondiale. La puissance de l'armée Rouge plaça le III^ème Reich au bord d'une catastrophe.

Après Stalingrad, l'armée allemande avait besoin d'une victoire sur le front de l'Est. Or les russes lui offrent le saillant de Koursk qui permettrait aux deux armées allemandes, celle de von Kluge au nord et celle de von Manstein au sud, de se refermer sur l'excroissance et de remporter un succès inégalé.

Informé par leur service de renseignements, les Russes avaient le choix soit de prévenir l'attaque allemande par leur propre offensive, soit de préparer une défense sur une profondeur de 200 km et de passer à la contre-offensive quand les armées ennemies se seraient usées dans l'attaque.

C'est ce qui se produisit : von Gluke, au nord, attaqua avec des troupes d'assaut suivies par les chars. Mais au bout d'une semaine, il n'avait avancé que de 8 km avec d'énormes pertes et Rokossovski contrattaquait déjà en direction d'Orel.

Au sud, von Manstein, mieux équipé en chars, avançait de 30 km avant de se heurter à Vatoutine et à son armée blindée de réserve. Alors se déroula à Prokhorovka la plus grande bataille de chars de toute la Seconde guerre mondiale. C'est là que se confirma la supériorité du matériel russe avec le char T 34, qui surpassa les chars ennemis par sa rapidité, son blindage profilé, son canon de 76 et ses larges chenilles. La bataille fut suivie de la contre-offensive vers Kharkov.

Dans cette même bataille, le célèbre avion d'assaut Chtourmovik se distingua en particulier aux mains de l'escadrille Normandie-Niemen qui participa aux combats.

L'armée soviétique prouvait ses succès : sa stratégie, ses tactiques et la qualité du matériel, chars et avions, conçu par ses ingénieurs.