Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : X-661, X-880 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-87415-848-3
EAN : 9782874158483
La Belgique docile
les autorités belges et la persécution des juifs en Belgique durant la Seconde Guerre mondiale
vol. 1 et 2
Quatrième de couverture
La Belgique docile
L'ouvrage de référence sur la persécution des Juifs en Belgique
Durant l'occupation, les autorités belges participent docilement à la politique raciale menée par l'occupant nazi à l'encontre de la population juive. Cette attitude s'inscrit dans le cadre d'une collaboration administrative prescrite par la loi, mais interprétée de manière maximale. De la sorte, les hauts fonctionnaires et les magistrats vont à l'encontre de la Constitution comme du droit international de la guerre. La police collabore aussi, mais quand le port de l'étoile de David est imposé et que les Juifs sont déportés en masse à l'été 1942, la participation maximale commence à s'effondrer à Bruxelles. Le véritable tournant se produit à la fin de l'année 1942, après l'introduction du travail obligatoire en Allemagne. Entre-temps, la police anversoise a pris une part active aux rafles de Juifs.
Le gouvernement belge en exil à Londres réagit, mais, à l'instar de ses alliés, surtout en paroles. Dès les années 1930, il s'est débattu avec une politique d'asile humanitaire. Après l'occupation, la collaboration administrative n'est pas sanctionnée, principalement parce que la Belgique n'est pas prête à mener une enquête critique sur le rôle de ses propres autorités.
La Belgique docile offre un regard analytique sur la « politique du moindre mal » durant l'occupation et met en lumière ses dérives. De cette abondance d'événements tragiques se dégage l'image d'un manque de conscience démocratique des élites dirigeantes. Et ce déficit démocratique plonge ses racines politico-idéologiques dans la période d'avant-guerre.