Rayon Littérature française
La brousse qui mangea l'homme : Algérie 1914 : roman colonial

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 208 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-3-932711-69-5
EAN : 9783932711695

La brousse qui mangea l'homme

Algérie 1914
roman colonial


Collection(s) | France-Algérie
Paru le
Broché 208 pages
avec l'avant-propos du roman Du sang sur la dune (1942) de Charles Courtin
notes de Wolf Albes

Quatrième de couverture

Charles Courtin, romancier algérianiste

Séduit par le panégyrique de l'Algérie, Prosper Duroux, « paysan médiocre et borné », quitte sa Provence natale en 1914 pour s'installer avec sa mère dans une ferme près de Raspail, dans l'austérité des hauts plateaux. Là vit la tribu berbère des Ouled Yahia, des Chaouïas, chassés jadis de leurs pâturages du sud par d'autres tribus et qui ont occupé à leur tour « ce désert à perte de vue » aux confins algéro-tunisiens. Ils s'acharnent par tous les moyens à chasser les colons, ces nouveaux intrus « infidèles », hors de la Terre d'Islam, aidés par leur alliée : la brousse, cette « mangeuse d'hommes ».

Avec une précision à couper le souffle, Charles Courtin, né à Blida en 1884 et fort de sa longue expérience d'administrateur, nous peint dans La brousse qui mangea l'homme le microcosme complexe de cette « Comédie coloniale » balzacienne qui tourne vite à la tragédie.

Ce premier roman algérianiste de Courtin est bien plus « vrai » que n'importe quelle analyse historique ou sociologique - sans pour autant perdre son impressionnante valeur esthétique. Sa principale qualité est néanmoins d'exposer et d'analyser avec justesse et objectivité les mentalités respectives de tous les protagonistes.

« Fertile, le sol africain ? Quels cuistres issus d'agronomiques instituts vous ont enseigné l'hérésie ? Le grenier de Rome, les clichés, le bazar aux lieux communs, où les cerveaux officiels se fournissent d'idées générales ! Le grenier de Rome ? Une récolte sur cinq ! Et toutes les calamités : la grêle, la sécheresse, les sauterelles, sans compter les gens, sans compter l'Administration, les bureaucrates aveuglés par l'oeillère des routines ! Et le soleil, tueur d'énergies ! À part ça, fertile, la terre ! Mangeuse d'hommes ! Mangeuse d'hommes ! »

Avis des lecteurs

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