Rayon Langues vivantes (langues, littérature et civilisation)
La chevalerie en Castille à la fin du Moyen Âge : aspects sociaux, idéologiques et imaginaires

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 284 pages
Poids : 505 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782729802714

La chevalerie en Castille à la fin du Moyen Âge

aspects sociaux, idéologiques et imaginaires

Chez Ellipses

Collection(s) | Capes-agrégation
Paru le
Relié 284 pages
Georges Martin, Antonio Perez Martin, Jose Antonio Jara Fuente et al.
Licence

Quatrième de couverture

Après une brève introduction où sont rappelés les grands mouvements d'une réflexion sur la chevalerie au XIIIe siècle et dans la première moitié du XIVe, vient l'approche des principaux aspects de la chevalerie au cours de la période fixée par le programme. La réalité sociale des chevaliers est étudiée à travers la formation de leur statut juridique du XIIIe siècle au début du XVIe, puis, d'un point de vue économique, social, politique et culturel, au travers d'une réalité singulièrement importante en Castille : la chevalerie «vilaine» (municipale ou «de cuantía»).

Les grands débats d'idéologie politique donnent lieu à une étude d'ensemble où sont opposés les modèles d'une «royauté chevaleresque» proposés par la couronne et par la noblesse, puis, plus ponctuellement, à travers des confrontations réelles. Un défi épistolaire oppose deux lignages que sépare leur histoire respective ; un débat «cancioneril» soulève deux questions essentielles : des chevaliers ou des rois, qui sont les plus anciens ? Le roi peut-il anoblir ?

De l'imaginaire chevaleresque, l'on identifie d'abord les principaux référents culturels (les exemples du passé, les matières, les sources) et l'on évalue leur importance relative. L'épanouissement littéraire des premières décennies du XIVe siècle - dont la diffusion sera considérable au XVe siècle - fait l'objet d'une analyse de son contenu amoureux - avec le fait d'armes, le second thème nucléaire de l'aventure chevaleresque.

Trois contributions portent sur le Victorial : un parcours d'ensemble de sa genèse, de sa structure et de son sens ; un éclairage des intentions les plus fondamentales de Gutierre Diaz en tant qu'auteur ; un relevé des indices de l'influence de Don Juan Manuel sur cette œuvre.

Le livre se ferme sur deux études qui, par contraste avec le Victorial, montrent les raisons et les modalités de l'extinction d'un certain modèle de chevalerie et de littérature chevaleresque en Castille au tournant des XVe et XVIe siècles.

Panoramiques ou ponctuelles, ces études ont en commun d'être traversées constamment par les thèmes, les personnages et les auteurs qui font l'horizon mental de la chevalerie dans la Castille des Trastamares.

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