Rayon Histoire de l'Europe
La circulation des élites européennes : entre histoire des idées et histoire sociale

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 254 pages
Poids : 348 g
Dimensions : 15cm X 22cm
EAN : 9782842760731

La circulation des élites européennes

entre histoire des idées et histoire sociale

Chez S. Arslan

Paru le
Broché 254 pages

Quatrième de couverture

En 1901, Vilfredo Pareto forgea la première définition du concept de «circulation des élites». Pour lui, la société connaissait une rotation des groupes au pouvoir. La «circulation» qu'il imaginait était interne aux Etats. L'historien constate cependant que les sociétés sont perméables.

Cet ouvrage a pour ambition de mettre en perspective quelques traits de l'évolution sociale européenne, afin de rechercher un lien entre des faits trop souvent considérés séparément et analysés en fonction d'un contexte limité : les grandes invasions, la christianisation, les voyages de formation, les déplacements administratifs, les pèlerinages, les conquêtes... Au fond, c'est le lien entre mobilité sociale et mobilité géographique qui est interrogé. A travers des exemples précis, les auteurs montrent que, depuis l'Antiquité, le passage à l'étranger a joué un rôle fondamental dans la sélection sociale. Quelques processus essentiels sont mis en lumière : l'internationalisation de la formation des hommes, la création d'administrations transnationales au sein de vastes empires, l'établissement de relations amicales et familiales par-delà les frontières. La mobilité sociale n'est pas seulement gouvernée par l'intérêt : les avantages sociaux de la mobilité ne sont pas toujours recherchés ou imaginés par ceux qui y sont contraints. Les émigrés politiques le savent mieux que d'autres. La mondialisation apparaît alors comme un processus qui mêle le cynisme de certains puissants, la générosité de petites associations humanitaires et le dénuement d'individus fuyant leur pays d'origine.

La réflexion sur la longue durée ne met pas un terme au débat sur les sociétés. Elle est l'occasion de discuter les a priori idéologiques. L'histoire sociale bouscule ainsi celle des idées ou plutôt les idées reçues sur l'histoire.

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