Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 380 pages
Poids : 482 g
Dimensions : 15cm X 24cm
ISBN : 978-2-7427-8492-9
EAN : 9782742784929
La clé de l'abîme
Les libraires en parlent
Il fallait bien qu'un jour Somoza s'attache à décortiquer ce qui nous ronge tous : la croyance. Dans la lignée des plus grands auteurs d'anticipation et d'horreur, il mêle religion et technologie, pour nous offrir un récit tout en noirceur qui plonge au coeur de l'âme humaine et s'attache aux processus psychologiques qui font qu'on croit ou non. Se payant le luxe d'un superbe hommage - qui ravira les initiés sans gêner les néophytes - à Lovecraft, il fera aimer, même à ceux qui ne l'apprécie pas, la littérature fantastique. Il est, une fois encore, au sommet de art !!!
Quatrième de couverture
Puissant, immense, tout de verre et d'acier, le Grand Train de 7 h 45 vient de s'ébranler à destination de Hambourg, quand, à son bord, le modeste employé Daniel Kean distingue une flaque rouge sang aux pieds d'un passager. Pour déjouer l'attentat imminent, le jeune homme amorce le dialogue avec le kamikaze agonisant qui lui susurre quelques mots à l'oreille. Le voilà dépositaire malgré lui d'un effroyable secret : l'emplacement de la « Clé » qui pourrait détruire Dieu, détruire surtout la crainte qu'il inspire aux hommes.
Flatté, menacé ou manipulé par deux bandes rivales qui se disputent cette boîte de Pandore, Daniel s'immerge dans un univers peuplé d'ombres, traverse des ténèbres et affronte des mythes et des divinités archaïques. Tels Verne, Stevenson ou Lovecraft, José Carlos Somoza conduit ce thriller futuriste vers des terres inexplorées, des continents entourés de marais, des océans contenus dans des cercueils de verre, orchestrant l'éternelle bataille, ici magistralement renouvelée, entre les armées du bien et du mal. De ce voyage hallucinant dans les méandres de la foi, on revient riche d'une seule certitude : ce « pour ou contre » Dieu qui a forgé notre conscience d'être au monde, cette croyance ou ce déni qui règlent nos vies, il faudra admettre qu'ils reposent sur la seule puissance fabulatrice des hommes. Un postulat bâti sur une légende!