Rayon Economie des industries et des services
La Compagnie générale des eaux : 1853-1959, de Napoléon III à la Ve République

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 235 pages
Poids : 2800 g
Dimensions : 30cm X 30cm
EAN : 9782908334418

La Compagnie générale des eaux

1853-1959, de Napoléon III à la Ve République


Paru le
Relié 235 pages
préface Emmanuel Le Roy Ladurie
Tout public

Quatrième de couverture

Avec les Trente Glorieuses, le Second Empire apparaît comme la période la plus féconde en matière de créations industrielles, commerciales et financières.

La Compagnie Générale des Eaux en est l'un des exemples les plus forts.

C'est en effet le 7 décembre 1853 que Napoléon III approuve la création de la «Compagnie», fondée à l'initiative d'un groupe d'hommes d'affaires et de hauts fonctionnaires proches du pouvoir. Sa vocation: la distribution de l'eau dans toute la France. Son premier Président est une figure de la société impériale, le comte Siméon, dont les plus proches collaborateurs sont le duc de Montebello et Prosper Enfantin, le fameux «père Enfantin», apôtre du Saint-Simonisme.

Les décennies qui suivent voient la Compagnie signer ses premiers traités de distribution avec les grandes villes que sont Lyon, Nantes, Paris... Elle conclut bientôt des centaines de contrats, et étend son activité, principalement dans le sud de la France, sur la Riviera, en Bretagne, dans le Nord, mais aussi à l'étranger, en Italie, au Portugal, en Turquie. Son aventure industrielle est le fidèle reflet de la France de cette époque. Jusqu'au début des Trente Glorieuses, au milieu des années 1950, son histoire est marquée par de grands dirigeants, capitaines d'industrie, banquiers, hommes d'affaires et d'influence: Sir Edward Blount, le baron Rodolphe Hottinguer, Jean Labbé, Alphonse puis Robert Gérard...

De véritables dynasties d'administrateurs - Mallet, Gérard, Hottinguer, Pillet-Will, Reille, Saint-Olive, Bouruet-Aubertot... - gèrent la Compagnie qui traverse trois guerres - 1870, 1914-18, 1939-45 - des crises et des mutations politiques et sociales.

Si elle se trouve parfois en difficulté, si elle connaît même des crises graves, elle continue, malgré tout, à remplir sa mission économique et sociale de distributeur d'eau. Elle initie et applique les règles du difficile métier de délégataire de service public, ses interlocuteurs exclusifs étant les collectivités locales et les élus. Elle est à l'origine de nombreuses innovations dans son métier et s'impose comme l'une des réussites du modèle français de la gestion déléguée.

Lorsque s'arrête à la fin des années cinquante cette première partie de son histoire, la Compagnie est dirigée par Georges Huvelin avec, à ses côtés un jeune ingénieur, Guy Dejouany, l'homme qui va, dans la seconde partie du XXème siècle, faire de ce qui était une belle PME, une entreprise multinationale dont l'héritière est aujourd'hui connue sous le nom de Veolia Environnement.

Voici l'histoire d'hommes qui donnent l'accès de l'eau à tous les hommes.

Biographie

Patrick de Gmeline

Historien et biographe des entreprises, il a publié une quinzaine d'ouvrages mettant en scène, à travers chaque entreprise, les hommes qui l'ont créée, dirigée, et ceux qui lui ont donné leur travail pour la faire vivre, prospérer et perdurer. Parmi ces ouvrages, les histoires de la Banque Chaix, de la Banque de Picardie, de la Société Marseillaise de Crédit, de la Banque Hervet, de l'Union de Banques à Paris, Ruinart, de Locamie à Loxxia (crédit-bail mobilier), de la Chambre de Commerce franco-britannique, de BP France, de la Compagnie des Machines Bull. Il prépare une histoire de la Banque Martin-Maurel et une autre de la Banque Tarneaud. Il est aussi reconnu comme l'un des meilleurs spécialistes français de l'histoire militaire avec une vingtaine de titres dont: Les Cadets de Saumur 1939-40, Commandos d'Afrique de l'Ile d'Elbe au Danube (Prix Henri Poincaré 1981), Corps-Francs 1939-40, Le 11 novembre 1918 (Prix de la Légion, d'honneur 1999), Versailles, chronique d'une fausse paix, Amyot d'Inville, trois frères pour la France (Prix Afforty 2005, 2ème Prix des Ecrivains Catholiques 2005), la Duchesse d'Uzès (Perrin)... Il a été deux fois distingué par l'Académie française (Prix Henri Martin et Prix Thérouanne).

Avis des lecteurs

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