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La correspondance familiale en Suisse romande aux XVIIIe et XIXe siècles : affectivité, sociabilité, réseaux : actes du colloque de Neuchâtel, 27-28 mai 2005

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 397 pages
Poids : 272 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-940235-20-9
EAN : 9782940235209

La correspondance familiale en Suisse romande aux XVIIIe et XIXe siècles

affectivité, sociabilité, réseaux
actes du colloque de Neuchâtel, 27-28 mai 2005

Chez Alphil

Collection(s) | Colloquium
Paru le
Broché 397 pages
et les Archives de la vie ordinaire
sous la direction de Philippe Henry et Jean-Pierre Jelmini
Public motivé

Quatrième de couverture

Ce livre réunit les communications présentées par une vingtaine d'historiens, principalement suisses romands, lors d'un colloque organisé en mai 2005 à Neuchâtel par l'Institut d'histoire de l'Université et l'Association pour la conservation des Archives de la Vie Ordinaire (Neuchâtel).

L'étude des correspondances et plus largement du phénomène de l'épistolarité est actuellement l'objet d'une grande attention de la part des historiens. Cette attirance constitue un aspect du retour de l'individu dans un champ historiographique dont il avait été longuement écarté par une histoire très (trop ?) inspirée par les sciences humaines, par leur goût pour la quantification et l'élaboration de modèles statistiquement étayés. Le succès contemporain de la biographie est une illustration de cette tendance. Parmi les sources nourrissant cette aspiration réactive à une « micro-histoire » plus réaliste et concrète, susceptible de transmettre le frémissement et les hésitations de la vie, les correspondances occupent une place privilégiée.

Les initiateurs de ce colloque et de ce livre ont voulu, par la réunion d'approches monographiques, susciter une réflexion sur l'usage historien des correspondances familiales, principalement à travers l'analyse de l'expression de l'affectivité individuelle, du processus de constitution d'une identité et d'une conscience familiales, des mécanismes de la sociabilité familiale, de l'établissement et de l'entretien de réseaux d'échanges et de solidarités. On s'en tient à la Suisse romande et aux XVIIIe-XIXe siècles, période de généralisation et de transformation des pratiques épistolaires, lesquelles constituent elles-mêmes un objet d'étude.

Biographie

Jean-Pierre Jelmini est né en 1942 au Val-de-Travers. Sa formation classique l'a conduit de Travers (NE) à Genève, Engelberg et Neuchâtel où il a obtenu une licence ès lettres. D'abord enseignant à Saint-Aubin puis au Gymnase de Neuchâtel, il a été conservateur du Musée historique et des Archives de la Ville de Neuchâtel de 1972 à 2000. Il a pris alors une retraite anticipée pour se consacrer mieux encore à son intérêt pour l'histoire des institutions et des mentalités dans le Pays de Neuchâtel. Ses travaux ont été récompensés par le Prix de l'Institut neuchâtelois en 1993 et par un doctorat h.c. de l'Université de Neuchâtel en l'an 2000.

Philippe Henry est né à Lausanne en 1948. Après des études secondaires classiques, il a suivi, une formation universitaire à Lausanne, puis à Neuchâtel, où il a obtenu sa licence ès lettres. Il a enseigné dans le canton de Vaud, puis au Gymnase Cantonal de Neuchâtel, parallèlement à l'élaboration de sa thèse de doctorat, soutenue à Neuchâtel en 1984, après un séjour scientifique à Paris. Depuis 1985, il est titulaire de la chaire d'histoire suisse moderne et contemporaine de la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Neuchâtel. Ses travaux portent essentiellement sur l'histoire des institutions et de la société neuchâteloises d'Ancien Régime et du XIXe siècle.

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