Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 426 pages
Poids : 740 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-913667-32-7
EAN : 9782913667327
La création littéraire et les nombres
études dans les littératures grecque et latine
Quatrième de couverture
La métrique ancienne mesure et compte les syllabes brèves et longues. L'originalité de ce volume est ainsi de se référer à cette technique et de l'étendre aux vers eux-mêmes : peuvent-ils à leur tour être comptés et donner aux oeuvres leur architecture ? Un ensemble d'universitaires et de chercheurs scientifiques l'étudie méthodiquement dans la littérature grecque et dans la littérature latine.
J. Irigoin, A. Blanchard, O. Pfau montrent ces compositions dans la tragédie grecque classique, puis dans les oeuvres de Ménandre et Théocrite.
J. Dion, J. Dangel, A. Arcellaschi, E. Evrard, M. Perrin les exposent dans les oeuvres latines classiques de Catulle à Lucain, puis tardives d'Ausone à Hraban Maur au IXe siècle, et J. Boès en trouve des exemples dans la cryptographie d'oeuvres latines lorraines jusqu'au XVIIe siècle.
Ces réflexions ne sont toutefois pas propres à la poétique. M. N. Fouligny montre que Cicéron y participe dans le Songe de Scipion qui fera l'objet de nombreux commentaires. La philosophie intervient ainsi dans ces constructions numériques, mais l'influence de l'Egypte y est aussi perceptible. Les travaux de M. Chassignet, J. Dangel et J. Dion montrent en effet comment elle ne cesse de marquer l'imaginaire des Grecs et des Latins dans l'Alexandrie de César et Cléopâtre, et le Nil des poètes latins. C'est pourquoi E. Schwarzenberg conclut ce volume par deux études, celle du légendaire Philammon et celle de Pythagore.
Ainsi ce livre apporte-t-il une lecture approfondie et très nouvelle de grandes oeuvres littéraires de l'Antiquité grecque et latine. Et il réconcilie les lettres et les sciences, trop rapidement opposées de nos jours.