Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 495 pages
Poids : 652 g
Dimensions : 14cm X 23cm
ISBN : 978-2-84545-152-0
EAN : 9782845451520
La croisade des enfants
Les libraires en parlent
Calman est un enfant tsigane, un orphelin au destin extraordinaire. Lorsqu’il monte dans le train des collégiens qui part pour la mer Noire, il ne sait pas combien de jeunes coeurs il va exalter pour fomenter une révolte contre l’arrogant mépris des autorités à l’égard des enfants abandonnés. Les professeurs sont pris en otage, et les enfants armés...
A travers cette fresque de la société roumaine post-communiste, Florina Ilis nous propose une réflexion (jamais manichéenne) sur l’innocence, une réflexion qui, partant de cette "croisade", acquiert rapidement une valeur universelle.
Du subtil enchevêtrement des paragraphes à la chair quasi palpable des personnages, du premier baiser lumineux à l’expérience traumatique de la violence sexuelle, du réel au virtuel, du démarrage du train à la note finale, de toute cette richesse qui constitue la force incontestable de ce roman, on ressort sidéré, les yeux bien remplis et pour longtemps le coeur agrandi.
Quatrième de couverture
L'histoire commence un matin, sur le quai d'une gare, quand un groupe d'enfants part vers la mer Noire, en colonie de vacances. Stoppé en pleine campagne par les écoliers, leur train ne parviendra pas à destination. Aidés par Calman, « Tsigane blond à peau blanche », les enfants vont y organiser leur propre vie devant des troupes spéciales déconcertées et des médias avides de nouvelles sensationnelles.
Ce qui n'était au départ qu'un jeu pour les enfants, prêts à en découdre avec le monde réel ou virtuel des adultes, devient une véritable affaire d'État. On évoque la présence d'un groupe de terroristes voulant déstabiliser le gouvernement ; on pense par la suite à des malfrats, des trafiquants en tout genre - hypothèse encouragée par l'arrivée massive d'enfants des rues sur les lieux, qui demandent la liquidation des orphelinats et des foyers d'accueil. Les médias, la police, l'armée, les professeurs ou les parents, la société entière, semblent incapables, pour un temps, de mettre fin à la « croisade des enfants », qui exigent le respect de leurs droits et de leurs libertés. L'issue sera précipitée dans une confusion générale et nul ne sortira indemne de cette aventure où le burlesque le dispute au tragique.
Écrit par un auteur doué d'une indéniable grâce littéraire, La Croisade des enfants est une fresque du chaos postcommuniste roumain, confronté à ses propres dilemmes : enfance et jeunesse déboussolées, progrès et adaptation, politique et corruption, innocence et compromis...