Paru le 21/04/2009 | Broché 145 pages
La dernière gare
Berettyóújfalu ou la blessure des acacias
Hermine n'a pas voulu accompagner Imre à la gare. Les adieux ont eu lieu dans la maison familiale de Berettyóújfalu, gros bourg tranquille de la puszta hongroise. Ce 10 octobre 1931, Imre part étudier la médecine à Paris. Hermine Weisz regarde s'éloigner son fils. Les lettres échangées traduisent le quotidien, les bonheurs, les soucis, les espoirs et les drames.
L'histoire ronge les vies. Un matin de juin 1944, Hermine et toute sa famille empruntent avec un long cortège la rue principale de Berettyóújfalu, bordée d'acacias. Des trains les attendent.
La dernière gare est l'histoire d'une femme simple qui survit à la shoah et ne pourra vivre qu'au prix de nouvelles blessures, d'un renoncement et d'un reniement.
Jean-François Schved est médecin, professeur d'Hématologie à la faculté de médecine de Montpellier. La dernière gare est son premier roman. La puszta où débute l'action n'est pas seulement la douce plaine hongroise avec ses coutumes, ses couleurs et ses saveurs ; c'est un monde intérieur peuplé d'êtres qu'il a voulu sortir des oublis de l'histoire.