La désintégration de l'armée congolaise de Mobutu à Kabila

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 108 pages
Poids : 222 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782738486936

La désintégration de l'armée congolaise de Mobutu à Kabila

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Mémoires lieux de savoir

Paru le | Broché 108 pages

Public motivé

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préface B. Jewsiewicki


Quatrième de couverture

La désintégration de l'armée congolaise de Mobutu à Kabila

L'Armée congolaise, devenue « Zaïroise » avec Mobutu et rebaptisée « Congolaise » sous Kabila, est le prototype de ce qu'un long régime dictatorial a lait subir au Congo-Zaïre et à deux générations d'hommes : la privatisation de toutes les institutions publiques voire de toute la société ! Tant les richesses nationales que les ressources humaines ont été ainsi réquisitionnées par un individu entouré d'une cour essentiellement nuisible.

L'auteur décrit et analyse « du dedans » son expérience du processus de privatisation des Forces Armées Zaïroises (FAZ) : compétition forcenée entre authentiques (méritants) et prétendus hauts gradés, menant à l'effritement de l'unité de commandement et de la solidarité du métier des armes. Cela sur un fond de répression aveugle, vrais/faux complots militaires, tribalisme outrancier, détournement des deniers publics, clochardisation des soldats entraînant le racket des populations jusqu'aux pillages des années d'« ouverture démocratique ». Le duel des chefs, notamment entre les généraux (Mahele/Baramoto. Mahele/Eluki), la frustration et la démission passive des militaires culmineront avec la prise de Kinshasa par l'« armée des Kadogos » qu'encadraient les soldats de Kigali portant à bout de bras le nouveau président auto-proclamé L.D. Kabila.

Le nouveau régime se considère comme l'anti-thèse de l'ancien ; la « rupture » va se concrétiser dans l'Armée par l'humiliation, les tortures, l'exécution de nombreux militaires des ex-FAZ.

Le départ des Rwandais exigé par Kabila déclenche la seconde « Rébellion ». Les Kinois, en août 1998, appuieront la chasse à l'homme galvanisée par les propos « nationalistes » du conseiller A. Yerodia et effectuée par des commandos des services spéciaux de sécurité (voir hors-texte photos).

Depuis lors, les FAC (Forces Armées Congolaises) ont été rebâties à l'identique : armée « privatisée » incapable de sauvegarder la souveraineté de l'État et l'intégrité du Territoire.

Biographie

Kisukula Abli Meitho est né en 1956 à Punia (Maniema) en RDCongo. Licencié en Droit à l'Université de Kinshasa et diplômé en sciences du développement aux Facultés Catholiques de Kinshasa. Colonel-magistrat au sein des FAZ (1983-1997), Secrétaire Particulier (1987-1991) et Directeur de Cabinet (1991-décembre 1996) du Commandant général de la Garde Civile, Baramoto. Exilé depuis 1997.